Pour la première fois depuis la pandémie, la Société de transport de Montréal (STM) a réussi à présenter un budget équilibré et sera en mesure d’offrir en 2025 un service équivalent à celui qui est actuellement en place, sans pour autant sortir du bois. .
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Le budget de l’entreprise de transport montréalaise pour l’année 2025 s’élève à 1,8 milliard de dollars.
« Combiné à nos réductions considérables de dépenses, cela nous permet de maintenir le niveau de services. Cela dit, il faut reconnaître que cette situation est loin de représenter notre ambition de rendre le transport collectif encore plus attractif grâce à une offre de services accrue», a déclaré jeudi la directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard.
La STM a enregistré une légère hausse de ses dépenses de 0,2 % par rapport au budget 2024.
“La variation à la hausse du budget s’explique principalement par la volonté de renforcer le sentiment de sécurité dans le réseau du métro avec l’embauche de personnel de sécurité et de maintenance”, a-t-il expliqué.
Près de 5 millions de dollars supplémentaires sont également prévus pour l’entretien des voitures AZUR afin d’assurer leur bon fonctionnement à long terme.
En plus de la réduction de 36 millions de dollars de ses dépenses en 2024, la STM prévoit générer 16 millions de dollars supplémentaires de réductions de ses dépenses récurrentes en 2025, « toujours sans impact sur le niveau de service ».
Investissements nécessaires au maintien des actifs
L’entreprise de transport a formulé des besoins d’investissement de 25,8 milliards de dollars, dont 10,7 milliards de dollars pour l’entretien des actifs du métro, dans son programme d’investissement 2025-2034.
« Le maintien des infrastructures existantes en bon état et sécuritaires doit être considéré comme une condition préalable à tout développement du réseau de transport collectif », a expliqué le président du conseil d’administration de la STM, Éric Alan Caldwell.
«Des décisions importantes sont nécessaires à court terme pour que le métro puisse continuer de jouer son rôle pour la mobilité et la vitalité économique de l’ensemble du Québec», a-t-il ajouté.
