Wall Street ouvre en baisse, épuisée après les records

Wall Street ouvre en baisse, épuisée après les records
Wall Street ouvre en baisse, épuisée après les records

Vers 15h50, le Dow Jones abandonnait 0,48%, le Nasdaq 0,08% et l’indice élargi S&P 500 abandonnait 0,24%.

La Bourse de New York a ouvert en baisse vendredi, effectuant un mouvement de consolidation après une série de records, en attendant d’en savoir plus sur la trajectoire de l’économie américaine.

Vers 13H50 GMT, le Dow Jones perdait 0,48%, l’indice Nasdaq cédait 0,08% et l’indice élargi S&P 500 perdait 0,24%. Le Nasdaq et le S&P 500 viennent d’établir quatre records de clôture cette semaine.

“Le marché tourne à plein régime” ces derniers jours, souligne Quincy Krosby de LPL Financial, pour qui l’heure est au reflux. De plus, « elle n’est portée que par une poignée de valeurs », dont la quasi-totalité est issue du secteur technologique, dopé par la fièvre de l’intelligence artificielle (IA) générative.

Le marché new-yorkais a ainsi honoré vendredi l’éditeur de logiciels créatifs et professionnels Adobe (+14,88%), qui a publié des résultats supérieurs aux attentes, soutenus notamment par l’intégration de l’IA générative dans ses produits.

Le groupe de San José (Californie) a relevé ses objectifs annuels.

Au terme d’une semaine réussie, comme elle n’en avait pas connu depuis des années, grâce à la présentation lundi de son nouveau système d’IA générative, Apple est également resté la tête hors de l’eau (+0,02%). Elle a consolidé sa position de première capitalisation mondiale, récupérée mercredi aux dépens de Microsoft.

Autre grand nom de l’univers de l’IA, le concepteur de semi-conducteurs Broadcom (+2,02%), dont les résultats, publiés mercredi, ont été impressionnants, était aussi l’une des rares valeurs dans le vert en début de séance.

Mais pour le reste, les investisseurs se sont plutôt montrés vendeurs, sans se presser.

Pour Patrick O’Hare de Briefing.com, “l’accès de faiblesse des marchés européens a donné (aux investisseurs américains) une excuse pour vendre”.

Comme souvent cette semaine, les valeurs de la vieille économie ont été les plus touchées, notamment les financières comme Goldman Sachs (-1,06%) et JPMorgan Chase (-0,63%). Un environnement de taux d’intérêt plus bas pèse sur les marges des banques.

Sous l’effet de la publication de deux indicateurs d’inflation inférieurs aux attentes, l’indice des prix à la consommation CPI et son équivalent pour les prix de gros, le PPI, mercredi et jeudi, les rendements obligataires sont restés sous pression.

Le taux des obligations d’Etat américaines à 10 ans a enregistré un nouveau plus bas de deux mois et demi, à 4,18%, contre 4,24% la veille à la clôture.

Les opérateurs ont également constaté des signes de ralentissement sur le marché du travail avec la hausse des nouvelles inscriptions au chômage jeudi.

« Le marché est à la croisée des chemins », déclare Quincy Krosby. « Il se demande si les rendements obligataires baissent parce que l’inflation ralentit ou parce que l’économie ralentit trop fort ? Il attend de clarifier cela.

En Bourse, Tesla restait en hausse (+0,34%), au lendemain de la validation, en assemblée générale, du plan de rémunération massif de son directeur général et actionnaire de référence, Elon Musk, valorisé à un peu moins de 50 milliards de dollars. .

Boeing n’a pas pu enrayer sa baisse (-0,95%), après avoir signalé jeudi que les fixations n’étaient pas suffisamment serrées sur des éléments des 787 Dreamliner en attente de livraison.

Les déboires se succèdent pour l’avionneur, dont le titre a perdu plus de 31% depuis le début de l’année.

 
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