Membre du conseil fondateur du Forum économique mondial (WEF), ce qui lui a valu une influence mondiale, le vice-président de Roche cultive également ses racines locales et nationales. Né à Bâle, élevé en Camargue, il fait ses études dans le sud de la France jusqu’à l’âge de 14 ans. Père germanophone, mère autrichienne, Haut allemand est la langue parlée à la maison. Et si Roche est une entreprise profondément bâloise, il ne maîtrise pas le dialecte local. Avec ses sœurs Vera et Maja, il parle français. Et avec sa femme Rosalie, anglaise. Depuis le retour du couple et de leurs enfants de Grande-Bretagne il y a vingt ans, il vit dans la petite ville de Vaux-sur-Morges et aime rappeler que son grand-oncle Alfred Hoffmann, fils du fondateur de Roche, était administrateur de Rolle. et député vaudois entre 1920 et 1953. Demandez à son entourage les adjectifs qui décrivent le mieux sa personnalité. La modestie, la curiosité et le souci du bien commun reviennent invariablement. « A Saint-Gall, lors de nos études, André m’a immédiatement touché en donnant l’impression d’être emprunté, presque gêné, tant par sa taille (près de 2 mètres) que par ce qu’il représentait (l’empire Roche). Et il émanait de lui une humilité d’autant plus remarquable que beaucoup de nos condisciples ne se prenaient pas pour des imbéciles», se souvient l’avocat Jean-Pierre Morand, associé du cabinet Kellerhals Carrard et administrateur. délégué de la Distillerie Morand, qui entretient des contacts et le voit régulièrement. Avec un groupe d’amis, ils partent parcourir la Suisse à pied, d’est en ouest, de Rorschach à Genève. Un voyage par étapes commencé pendant le covid et achevé en 2023. Aventure renouvelée avec une marche du nord au sud, de Porrentruy à Bellinzone, commencée cette année. Une autre manière de découvrir le pays, sa nature, en pleine nature et de ville en ville. Et tester la pertinence de nouvelles idées.
