(Agence Ecofin) – Le registre IATA des carburants d’aviation durables s’inscrit dans l’objectif 2050 fixé d’atteindre zéro émission de carbone dans l’industrie aéronautique mondiale.
Kenya Airways (KQ) a été choisie par l’Association du transport aérien international pour coordonner la mise en œuvre du registre des carburants d’aviation durables (SAF) dans la région Afrique.
Ce programme, dévoilé début juin lors du congrès annuel de l’IATA, doit permettre de comptabiliser le taux d’utilisation du SAF par les entreprises et d’en mesurer l’impact au travers de déclarations confirmant le seuil de réduction. émissions réalisées. Cela permettra aux entreprises et à leurs clients de déclarer avec précision les réductions d’émissions, conformément aux obligations de déclaration et aux normes internationales.
Le choix de KQ intervient alors que le transporteur a été reconnu par l’IATA comme pionnier dans l’utilisation du SAF sur un vol long-courrier entre l’Afrique et l’Europe en octobre 2023.
« En jouant un rôle crucial dans le développement du registre, KQ contribuera de manière significative à renforcer la confiance dans le SAF en tant que solution viable pour minimiser l’impact environnemental de l’aviation » a déclaré Allan Kilavuka, PDG du transporteur kenyan.
La phase pilote de ce programme est soutenue dans le monde par 16 autres compagnies aériennes nationales, un groupe de transporteurs aériens privés, 6 autorités nationales de l’aviation civile, les avionneurs Airbus, Boeing et GE Aerospace, et le producteur de carburant World Energy.
Ce registre devrait permettre d’évaluer si les prévisions de l’IATA, qui table sur un triplement de la production de SAF en 2024, pour atteindre 1,5 million de tonnes, se réalisent. Cela représenterait 0,53 % des besoins en carburant de l’aviation en 2024.
