à Bazas, le marché des maisons de campagne post-covid s’est beaucoup calmé

à Bazas, le marché des maisons de campagne post-covid s’est beaucoup calmé
à Bazas, le marché des maisons de campagne post-covid s’est beaucoup calmé

Le Bazadais, son patrimoine, ses prairies, ses pinèdes, ses grandes maisons, ses séchoirs en bois. Un rêve pour une certaine clientèle lassée de la ville ou lassée de la côte atlantique saturée en été. « La propriété en pierre…

Le Bazadais, son patrimoine, ses prairies, ses pinèdes, ses grandes maisons, ses séchoirs en bois. Un rêve pour une certaine clientèle lassée de la ville ou lassée de la côte atlantique saturée en été. « Les propriétés en pierre, de caractère, sans voisins et sans terrain sont encore assez recherchées, mais le marché a ralenti et les prix ont baissé. » Conseillère immobilière à La Boutique du Patrimoine Sud-Gironde à Bazas, Marion Baribeaud constate, comme ailleurs, une baisse des transactions. Même sur le marché des maisons de campagne dont on a tant parlé après le Covid.

« Après le Covid, nous avons eu beaucoup de familles du Nord de la France qui sont venues au Bazadais pour se rapprocher de leurs enfants. Mais aussi des demandes de grandes propriétés avec dépendances pour développer une activité professionnelle avec gîtes, séminaires et mariages. Mais aujourd’hui, les prix sont trop élevés et les vendeurs ne veulent rien entendre », souligne Sophie Lefevre, conseillère immobilière chez Clairimmo à Bazas.


A l’agence Bazadais Immobilier, le nombre de biens à vendre est tombé à 250 après le Covid, alors que de nombreux acheteurs se sont tournés vers les bastides. Aujourd’hui, l’agence dispose de 460 marchandises en stock.

Jérôme Jamet

Cotée au prix de 580 000 euros chez Immobilier Bazadais, une ancienne ferme rénovée avec piscine et 10 hectares a trouvé preneur. Toutefois, l’agent immobilier Bruno Pleinevert décrit également « un marché très calme dans tous les domaines ». « Sauf pour la location », signe que les acheteurs renoncent à acheter et préfèrent louer. « Avant le Covid, j’avais 400 marchandises en stock. Je suis tombé à 250 juste après. Mais aujourd’hui, je suis retourné sur 460 propriétés. Il y a beaucoup plus de vendeurs que d’acheteurs, et ces derniers ont du mal à baisser les prix. C’est vrai qu’il y a eu un certain engouement pour la campagne après le Covid, mais il s’est très vite calmé. »

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Incroyable excès de vitesse d’une moto sur une route secondaire, les gendarmes lui retirent son permis pour la sécurité des autres
NEXT Le versement unique de la 13e rente AVS comporte des écueils