Ce nouveau véhicule d’investissement vise à lever à terme 60 millions de dollars (600 millions de dirhams) avec la possibilité de porter ce montant jusqu’à un plafond de 80 millions de dollars (800 millions de dirhams), en fonction des opportunités et des apports des investisseurs. Dans le prolongement du premier Fonds, Emtech II se concentrera sur les investissements dans des entreprises innovantes ayant des opérations actuelles et/ou futures prévues au Maroc, mais également sur les marchés émergents d’Afrique. Le Fonds vise, en effet, à investir dans des startups technologiques au Maroc, en Tunisie ainsi que dans des entreprises opérant en Afrique francophone. Ce nouveau véhicule vise à investir dans une vingtaine d’entreprises, dont des pré-séries A et des séries A.
Les secteurs cibles comprennent DeepTech, B2B et B2C, HealthTech, Fintech, EdTech, Agritech et le la cyber-sécurité. Selon l’IFC, l’écosystème des fonds de capital-risque en Afrique du Nord compte très peu de gestionnaires de fonds locaux de qualité, concentrés sur une poignée de marchés clés, la plupart des gestionnaires de fonds n’ayant qu’un ou deux fonds à leur actif. Le développement de gestionnaires de fonds locaux, soutenus par un capital institutionnel, capables de soutenir les activités de pré-série A et de série A, sera crucial pour approfondir l’écosystème du capital-risque dans la région et stimuler le financement des startups en croissance. croissance.
Pour rappel, la société de gestion Seaf Morocco Capital Partners, détenue depuis sa création en 2018 par la plateforme internationale d’investissement Seaf, a annoncé en 2022 un changement de contrôle actionnarial suite au rachat de la totalité de son capital par l’équipe de Direction. La société change donc de nom pour devenir « EmergingTech Ventures ».
Le nouveau Fonds vise non seulement à stimuler l’innovation technologique au Maroc et en Afrique, mais également à jouer un rôle clé dans la transformation économique de ces régions en favorisant la croissance des startups locales.