DÉCRYPTION – La transition énergétique génère des besoins en réseaux colossaux pour accompagner le développement de l’éolien, du solaire et des nouveaux usages. « L’or rouge » reste incontournable pour les câbles.
Le nickel, le lithium et l’uranium sont souvent au cœur des conversations lorsqu’il s’agit d’estimer les besoins en minéraux générés par l’électrification massive des usages. Le maillon faible pourrait cependant être un autre métal : le cuivre. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que plus de 80 millions de kilomètres de lignes électriques devront être construits ou remplacés dans le monde entre 2022 et 2040. Cela représente 2 000 fois le tour de la planète, pour un coût de 183 milliards de dollars. d’investissements. BloombergNEF a placé la barre encore plus haut, estimant que 152 millions de kilomètres de réseau électrique doivent être construits dans le monde pour atteindre la neutralité carbone en 2050, mobilisant 427 millions de tonnes de cuivre. C’est huit fois la demande pour le même métal attendue pour la construction d’éoliennes, pour les panneaux solaires et le stockage par batteries. En France, les besoins sont estimés par le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE)…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.
Vente flash
1€ par mois pendant 3 mois. Sans engagement.
Déjà inscrit? Se connecter
