un viaduc donne des maux de tête aux camionneurs

un viaduc donne des maux de tête aux camionneurs
un viaduc donne des maux de tête aux camionneurs

Le viaduc ferroviaire situé sur la rue Laviolette à Trois-Rivières, en Mauricie, cause des problèmes aux camionneurs de semi-remorques.

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L’infrastructure mesurerait 4,1 m, selon les indications routières. Cependant, un camion semi-remorque encore plus petit est resté coincé mercredi après-midi. Il a été lourdement endommagé par la collision.

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Capture d’écran du LCN

Ce ne serait pas le premier conducteur à subir cette malheureuse situation. Cela se produit au moins trois à quatre fois par an, selon celui qui les sort du pétrin.

En effet, de l’autre côté du viaduc, il y a une inclinaison qui peut surprendre les automobilistes qui ne connaissent pas le coin.

«Le semi-remorque, comme il est plus long, il commencera à remonter la pente après être passé sous le pont ferroviaire et prendra un peu plus de hauteur», a expliqué Sébastien Drolet, sergent régional au Contrôle routier de Québec.

À chaque fois, il s’agit d’une opération de remorquage délicate puisqu’il s’agit d’une structure du Chemin de fer Québec-Gatineau. Les salariés ont dû se rendre sur place pour s’assurer qu’il n’y avait pas de dégâts.

« Nous allons dégonfler les pneus, modifier le système de suspension, abaisser [la remorque] autant que possible », a indiqué Ghyslain Hinse, propriétaire de Remorquage Guilbert.

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Capture d’écran du LCN

Joint par téléphone, le conducteur impliqué dans l’accident a plus de 25 ans d’expérience comme chauffeur de camion et a affirmé que dans toute sa carrière, cela ne lui est jamais arrivé. Il n’a pas reçu de contravention.

« Quand la ville fait des travaux de pavage, par exemple sous le viaduc, il y a systématiquement des travaux de topographie et si on doit changer la signalétique, on le fait. De plus, ce n’est pas une voie réservée aux camions», a précisé le porte-parole de la Ville de Trois-Rivières, Guillaume Cholette-Janson.

Or, ce chauffeur avait le droit de l’utiliser puisqu’il allait effectuer une livraison dans un dépanneur local. Il revient donc au Québec frustré, sans sa cargaison, qui devait être sécurisée avant de reprendre la route.

La Ville promet de soumettre le problème à ses experts. Un ajustement de la signalisation, voire une interdiction de circuler pour les camions trop longs, pourrait être apporté.

 
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