Comme annoncé il y a près de deux ans, Proximus arrêtera ses services 3G d’ici la fin de cette année, a rappelé mercredi l’opérateur télécom. Le spectre et les infrastructures libérés seront utilisés pour renforcer les réseaux 4G et 5G. Ses concurrents Orange et Telenet/Base ont également engagé la même démarche, qui s’achèvera en 2025.
Pour la majorité des utilisateurs de smartphones ou de terminaux 4G/5G, l’arrêt de la 3G n’aura aucune conséquence. Ils pourront continuer à utiliser la 4G ou la 5G pour leurs appels et leurs données mobiles, rassure Proximus.
Les utilisateurs ne disposant pas d’équipement 4G/5G pourront continuer à appeler et envoyer/recevoir des SMS via la 2G jusqu’à fin 2029.
Les utilisateurs professionnels utilisant exclusivement la 3G ont, quant à eux, déjà été prévenus et invités à remplacer leurs équipements par des modèles 4G/5G.
Proximus affirme avoir effectué les premiers tests pour arrêter la technologie et n’avoir rencontré le moindre incident.
Selon l’opérateur, l’impact sur le trafic de données sera très limité, car la 3G représentait moins de 1% du trafic total en juin dernier. Le nombre d’appareils fonctionnant uniquement avec cette technologie est en effet en baisse continue depuis plusieurs années et les opérateurs télécoms ont tous annoncé l’arrêt de leurs services sur ce réseau.
Orange Belgium a lancé le processus en janvier dernier. L’entreprise explique procéder par étapes et travailler par zones. Pour l’instant, c’est principalement en Flandre que cela s’est produit mais Namur, Mons, Tournai, Charleroi, Wavre, Hautes-Fagnes et Verviers devraient suivre dans les prochaines semaines. La 3G sera désactivée sur tout le territoire en 2025.
Du côté de Telenet/Base, la suppression a commencé progressivement depuis deux mois et se fait également par phases et par zones. Le processus sera achevé au plus tard à la mi-2025, précise-t-on.