Les Français expédient plus de 1,5 milliard de colis par an… avec des emballages parfois surprenants.
Les particuliers peuvent-ils vraiment tout se permettre dans ce domaine ?
TF1 se penche sur la question.
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Le 20 heures
« Je viens d’aller au point relais récupérer mon colis Vinted, et regardez dans quoi ils l’ont laissé ! » Si les emballages de fortune issus de contenants recyclés sont devenus la norme lorsqu’il s’agit de vendre des objets d’occasion sur internet, certaines trouvailles sortent parfois du lot. Ces derniers ont souvent le don d’interpeller les destinataires du colis, voire de les agacer.
C’est ce qu’a récemment témoigné un père de famille sur les réseaux sociaux après avoir reçu un article textile destiné à son enfant… dans une bouteille de lait. “J’ai commandé un pyjama pour mon fils et regarde : ils ont été mis dans un bidon de lait, la capuche, elle ne rentre même pas, conclusion, elle a des tâches de lait, elle pue, c’est horrible”, on l’entend s’offusquer dans le reportage de TF1 en tête de cet article.
Boîtes de pizza, paquets de gâteaux ou encore sacs poubelles subtilement pliés… les témoignages de colis improbables se multiplient avec la montée en puissance des plateformes de seconde main entre particuliers.
“Je ne vois pas ce qui est choquant”
Et parfois, ce sont les expéditeurs eux-mêmes qui, loin d’être gênés, vantent les avantages de cette pratique. Laura envoie trois à quatre colis par semaine et utilise tous types d’emballages, comme une boîte de saumon surgelé. Objectif : économiser une dizaine d’euros de carton par semaine. “De toute façon, ça va finir à la poubelle, donc autant ça sert à emballer un colis, je ne vois pas ce qui est choquant, d’autant plus qu’il est totalement propre à l’intérieur”, elle explique.
Mais peut-on vraiment envoyer un colis dans n’importe quel emballage ? Nous avons posé la question à l’un des acteurs du secteur. Attention au poids et à l’emballage, car tous ne seront pas forcément acceptés. “Elle doit être rigide et résistante aux chocs, il doit y avoir une surface plane pour l’étiquette et si elle ne convient pas, nous sommes obligés de refuser l’envoi du colis”, explique un conseiller commercial à notre équipe.
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A noter également que si le colis arrive endommagé dans la boîte aux lettres du destinataire en raison de son emballage non conforme, le transporteur n’est pas tenu de rembourser les dégâts.
Force est cependant de constater que ces emballages de fortune sont souvent moins résistants. Thierry Capra, fleuriste qui est aussi point relais, le constate tous les jours : sur les 300 colis quotidiens, une quarantaine arrivent endommagés.
