«Les trois dernières années donnent l’impression d’une occasion manquée», a-t-il déclaré lors du conseil municipal de mardi midi.
Pour rappel, la façon dont Julie Dufour a traité le dossier de la bibliothèque de l’église Saint-Édouard a été critiquée par les intervenants impliqués qui ont mentionné en secret qu’ils n’avaient d’autre choix que de l’abandonner.
Par la suite, certains ont dit se sentir « piégés », à commencer par Raynald Simard qui regrette encore cette décision.
Sa sortie mardi a confirmé le malaise qui persiste depuis deux ans.
Julie Dufour a répondu qu’elle ne pouvait pas prendre tous les échecs sur ses épaules.
« Je suis sincèrement désolé si vous avez l’impression d’être exclu. Je traite les dossiers de la même manière pour tout le monde. Nous nous réunissons pour le développement, les PFAS, les glissements de terrain. Nous sommes même là pour le bar rayé. Maintenant, quand on change d’avis plusieurs fois, cela devient compliqué. Ce n’est pas moi qui ai pris la décision pour la bibliothèque.
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Mardi avait lieu la première réunion publique des élus depuis que neuf conseillers ont demandé à la mairesse de se retirer temporairement de ses fonctions en raison de ses problèmes avec le directeur général des élections.
Et la question du deuxième avis juridique se posait toujours. Le bras droit de Julie Dufour, Michel Potvin, a répondu qu’ils ne l’avaient toujours pas reçu.
Rappelons que les procédures judiciaires débuteront le 10 décembre.
Le conseiller municipal Michel Potvin et la mairesse Julie Dufour ont été une nouvelle fois interrogés sur cet avis juridique qui tarde à être rendu public.
Dissolution du comité de zone ferroviaire
Les élus de Chicoutimi ont la mèche courte lorsqu’il est question du développement de la zone ferroviaire. Une recommandation de Julie Dufour à titre de présidente de la commission municipale de l’aménagement, de l’ingénierie et de l’urbanisme a dérangé Marc Bouchard.
Cette proposition vise à dissoudre le comité de suivi mis en place en novembre 2021. « J’ai l’impression que ce dossier est géré sans aucune rigueur. Entre le 18 novembre 2021 et aujourd’hui, hormis la décontamination des terrains, il n’y a aucun aménagement », a mentionné l’élu.
Mireille Jean, de son côté, a rappelé l’objectif initial de ce comité. « Il a dû préparer une grille pour encadrer les types de projets et l’aménagement de la zone ferroviaire. Ce comité est important, il suffit de le réactiver et de lui donner les moyens pour qu’il puisse faire son travail.
La mairesse a tenté de défendre sa recommandation en indiquant qu’un nouveau comité serait créé avec le conseiller du secteur, des intervenants, des citoyens et un budget, mais l’idée n’a pas été populaire. Elle a fini par dire que le comité actuel sera maintenu.
« Ce qui se passe actuellement n’aide personne. Nous attirons à l’international et en province. Nous avons des dizaines de promoteurs en attente pour la zone portuaire. Le conseil municipal s’est engagé à investir 350 millions. Rien ne s’est passé depuis 25 ans. Vous avez participé à la planification stratégique. On a l’impression de perdre le contrôle, mais forcément, ça va aller au conseil municipal. Nous avons beaucoup de travail, donc avoir plus de réunions et de microgestion n’est pas le modèle que nous avons choisi en 2021», a déclaré Julie Dufour pour tenter de clore la discussion.
En rafale…
Mise à jour du plan stratégique
Une mise à jour du plan stratégique 2017-2030 de la Ville a été adoptée. Un exercice indispensable avec la pandémie et l’accélération de certains phénomènes comme la crise du logement, le changement climatique, les sans-abris et les violences armées.
«Le développement durable est aujourd’hui un objectif en soi avec la réduction des impacts des changements climatiques», a déclaré le directeur général du Saguenay, Gabriel Rioux, lors de la présentation de ce guide qui comporte quatre orientations : développement durable et environnement, développement économique et prospérité. , un gouvernement stratégique et efficace ainsi qu’une expérience citoyenne enviable
Le développement économique reste également une priorité pour la ville, qui souhaite développer davantage de secteurs, notamment le numérique et la zone industrialo-portuaire.
Maison Martin-Matte
La Maison Martin-Matte, qui fera partie d’un projet de 106 logements de l’Office municipal d’habitation, sera construite sur le terrain de l’ancienne église Saint-Joachim, à Chicoutimi.
Un secteur idéal pour la clientèle mixte qui y séjournera, a souligné le conseiller municipal, Jacques Cleary. Il a nommé les nombreux services situés à proximité, dont une épicerie, une pharmacie, une école et un arrêt d’autobus.
Bar rayé
Une résolution autorisant la pêche récréative du bar rayé a été adoptée. L’arrivée « massive » de l’espèce inquiète et risque de perturber l’équilibre de la faune aquatique.
Des associations de pêche et de chasse ainsi que d’autres municipalités ont endossé des résolutions en ce sens, a souligné Martin Harvey en déposant la sienne.