Le taux de chômage des jeunes, âgés de 15 à 24 ans, a diminué de 0,1 point de pourcentage par rapport au mois précédent, pour atteindre 2,6%. Celle des seniors (50 à 64 ans) s’élève à 2,3%, soit 0,1 point de pourcentage de plus que le mois précédent. Le taux de chômage des étrangers a augmenté de 0,2 point de pourcentage par rapport au mois précédent à 4,6%, tandis que celui des Suisses est resté à 1,7%.
En octobre, 34 471 annonces de postes vacants ont été adressées aux offices régionaux de l’emploi (ORP). Parmi eux, 16.476 concernaient des postes soumis à l’obligation de déclaration, pour des secteurs dans lesquels le taux de chômage est supérieur à 5%. Sur un an, ce chiffre est en baisse d’environ un quart.
Les professions pour lesquelles les places vacantes sont soumises à une obligation d’annonce sont très variées. La liste, qui évolue chaque année, comprend entre autres des organisateurs d’événements, des employés de centres d’appels, des réceptionnistes et plusieurs métiers de la construction.
Disparités régionales
Par région, en Suisse romande et au Tessin, le chômage s’est établi à 3,5%, contre 3,0% un an plus tôt, tandis qu’en Suisse alémanique, il s’est élevé à 2,1%, après 1,7% en octobre 2023.
Les cantons du Jura, Genève, Neuchâtel et Vaud ont tous enregistré un taux de chômage supérieur ou égal à 4,0%. La plus forte hausse annuelle a été enregistrée à Neuchâtel, où le chômage est passé de 2,7% à 4,0% en l’espace d’un an.
A noter cependant que le calcul du chômage diffère selon les cantons, une minorité incluant les chômeurs bénéficiant de certaines aides sociales, ce qui a pour effet d’augmenter le taux de chômage. Ainsi, au sein des cantons de Vaud, Neuchâtel et Genève, le taux serait moindre. À l’inverse, les cantons peu peuplés d’Obwald, de Nidwald et d’Appenzell Rhodes-Intérieures ont enregistré un taux de chômage de 1,0% ou moins.
En août, environ 2.500 personnes ont épuisé leurs droits aux allocations de chômage, soit une augmentation de 1,8% par rapport au mois précédent. Par ailleurs, 278 entreprises ont pris des mesures de réduction du temps de travail en août, touchant 4.256 salariés, soit 12,3% de moins qu’en juillet. Le Seco s’attend à un taux de chômage de 2,4% pour l’ensemble de l’année 2024, puis à une hausse à 2,6% en 2025.