chez Bosch non plus, ça sent pas bon…

chez Bosch non plus, ça sent pas bon…
chez Bosch non plus, ça sent pas bon…

L’effondrement des équipementiers européens se poursuit. Et même les plus grands ne sont pas à l’abri…

Si même les dirigeants commencent à bégayer… La crise des équipementiers n’épargne plus personne. La preuve en est avec l’allemand Bosch, qui n’exclut pas de poursuivre la réduction de ses effectifs, ayant annoncé plusieurs tranches de suppressions d’emplois à travers le monde ces derniers mois, affectant quelque 7 000 postes au total. Une coupure nette qui pourrait perdurer, si l’on en croit les propos de son patron Stefan Hartung dans une récente interview accordée au journal allemand. miroir quotidien, et dans lequel il déclare notamment : “Actuellement, je ne peux pas exclure que nous devions encore adapter nos capacités en personnel.”

Bosch extrêmement dépendant de l’industrie automobile

Résultat, si Bosch est encore très loin de ressentir le vent, le premier équipementier mondial envisage de un chiffre d’affaires “légèrement inférieur à l’année précédente” (valorisé à 92 milliards d’euros) et une rentabilité opérationnelle de 4% maximum (contre 7% visés). Rappelons que le groupe Bosch est extrêmement dépendant de l’industrie automobile, puisqu’il en tire près des deux tiers de ses revenus, et qu’il souffre dans le même temps du ralentissement de la demande de voitures, notamment électriqueset la concurrence de nouveaux acteurs – équipementiers chinois, leaders dans la production de batteries électriques, et entreprises technologiques américaines spécialisées dans les logiciels intégrés aux automobiles.

Journaliste automobile numérique depuis de nombreuses années, j’ai également un goût prononcé pour le sport automobile.

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Publié le 11/04/2024 à 10h00

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