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La crainte d’une rupture d’approvisionnement en Iran s’estompe et les prix du pétrole chutent

La crainte d’une rupture d’approvisionnement en Iran s’estompe et les prix du pétrole chutent
La crainte d’une rupture d’approvisionnement en Iran s’estompe et les prix du pétrole chutent

(BFM Bourse) – Les cours du brut ont fortement chuté ce mardi, alors qu’Israël a assuré aux Etats-Unis qu’il ne frapperait pas le pétrole brut ni les installations nucléaires en Iran. Les dernières données sur l’économie chinoise remettent également en cause cette tendance.

Le pétrole a connu des variations assez marquées ces derniers mois. Au début du mois, les prix de l’or noir ont gagné plus de 8 % en l’espace de trois jours, catapultés par la menace d’un conflit généralisé au Moyen-Orient.

Le président américain Joe Biden avait en effet indiqué que les États-Unis discutaient d’une potentielle attaque d’Israël contre les infrastructures pétrolières iraniennes.

Cette menace serait désormais écartée, selon les dernières informations du Washington Post. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu aurait déclaré à l’administration Biden qu’il était prêt à frapper des installations militaires plutôt que des installations pétrolières ou nucléaires en Iran, rapporte le quotidien américain citant deux responsables proches du dossier.

Cette information du Washington Post écarte pour l’instant la perspective d’une rupture de l’approvisionnement en brut iranien. Cela a un impact significatif sur les prix du pétrole. Le contrat de décembre sur le Brent de la mer du Nord a chuté de 4,1% à 74,25 dollars le baril tandis que celui de novembre sur le WTI coté à New York a plongé de 4,3% à 70,63 dollars.

Sans surprise, le pétrole et les prix du pétrole chutent fortement, dans le sillage de l’or noir sous pression. Plus forte baisse du CAC 40, Totalenergies perd 4%. Sur le SBF 120, Vallourec cède 2,3% quand Air -KLM occupe la plus forte hausse de l’indice élargi avec un gain de 3,2%. La baisse des prix de l’or noir profite en effet aux compagnies aériennes dont la facture de carburant représente l’un des principaux postes de dépenses.

Craintes sur la demande chinoise

Lundi, les prix du pétrole étaient déjà en baisse en raison des craintes persistantes sur l’état de santé de l’économie chinoise. Samedi, le ministre des Finances a communiqué sur de nouvelles mesures de relance “n’ayant pas répondu aux attentes”, rappelle Michael Brown chez Pepperstone.

“Le gouvernement chinois a simplement réaffirmé la volonté de soutenir le marché immobilier et les administrations locales, sans annoncer de nouvelles mesures de relance ni de chiffres concrets”, regrettent les spécialistes d’Apicil AM.

“Les données commerciales chinoises publiées hier (lundi) n’ont pas non plus contribué à améliorer le sentiment”, indiquent les économistes d’ING. En septembre, les exportations chinoises ont ralenti, avec une hausse de 2,4% sur un an contre une hausse de 8,7% en août. A l’image des derniers chiffres sur la demande intérieure chinoise publiés ce week-end, qui “confirment le risque inflationniste”, note Apicil AM.

Les investisseurs auront une nouvelle fois l’occasion d’évaluer la situation de la demande dans le pays, avec une nouvelle batterie d’indicateurs économiques à l’ordre du jour ce week-end. Vendredi, la Chine publiera ses ventes au détail du mois de septembre, mais aussi son PIB du troisième trimestre.

Sabrina Sadgui – ©2024 BFM Bourse

 
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