lettres aux lecteurs du 14 octobre 2024

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CHUV, environnement et autoroutes

Retrouvez ici les lettres de vos lecteurs du 14 octobre 2024.

24 heures / Lecteurs

Publié aujourd’hui à 7h22

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CHUV

Concerne l’article « Comment le CHUV compte éviter le déficit de 100 millions attendu en 2028 » (« 24 Heures » du 11 octobre).

Le 27 septembre, Mmoi Ruiz, ministre de la Santé et du CHUV, faut-il le rappeler, a souligné que les primes d’assurance maladie n’augmentaient qu’en raison du salaire et de la facturation des médecins établis…

Aujourd’hui, on nous dévoile le plan de redressement financier du CHUV. Et qu’apprenons-nous ? Que pour être plus rentables, ils factureront plus cher ! Ils « ont oublié de facturer les choses » et vont étendre les heures d’utilisation des IRM et autres appareils à rayons X. Je vous rappelle que les examens radiologiques, par rapport à une consultation de pédopsychiatrie que je pratique par exemple, coûtent au moins trois fois plus cher sur une base horaire !

Je l’appelle l’hôpital qui ne se soucie pas de la charité ! Le CHUV pleure sur son sort avec l’inflation et la hausse du coût de la vie qui plombe ses finances, mais les médecins confirmés devraient réduire leurs revenus pour baisser les primes d’assurance maladie… cherchez l’erreur !

Le CHUV découvre simplement qu’il doit être plus « efficace » selon ses termes, autrement dit plus rentable, et qu’il ne peut plus continuer à vivre au compte-goutte de l’État. C’est exactement ce que vivent les médecins de longue date, bienvenue au club !

Au moins M.moi Ruiz ne pourra plus dire que ce sont les médecins établis qui facturent trop cher, il lui suffira de regarder dans ses comptes pour voir que si l’on facture simplement ce que l’on fait, cela génère forcément un certain coût pour les compagnies d’assurance. maladie.

Dconcernant Céline Langenberger-Jotterand, pédopsychiatre, Lausanne

Vaud

Dans la lignée de ses prédécesseurs – Daniel Brélaz le pionnier, Philippe Biéler, François Marthaler et… Béatrice Métraux –, j’accorde à notre conseiller d’État chef du département de la Jeunesse, de l’Environnement et de la Sécurité, Vassilis Venizelos, trois qualités communes rares, rendant facilement possible distinguer un homme d’État d’un homme politique (« politi-chien », Coluche dixit !) : intelligence, courage (capacité déjà moins répandue) et intégrité (vertu de disparaître, dans ce monde où règnent, en maîtres absolus, le dieu dollar et son cortège d’effets collatéraux « destructeurs-tueurs », chers à notre poète Gilles, dénoncés déjà en 1934) !

J’en ajouterai un quatrième, également précieux, en ces temps d’hyperpolarisation : le pragmatisme. Pour preuve, j’en prends la présentation (dans «24 Heures» du 20 septembre) de son programme ambitieux et réaliste, la future loi vaudoise de l’énergie, visant la neutralité carbone en 2050, et ce sans nucléaire (pour lequel il n’a guère tous les atomes accrochés). Responsabilité et priorité décisives, s’il en est : car on voit l’urgence d’agir avec détermination, avant qu’il ne soit trop tard et la pertinence des choix, certes difficiles, à faire, ensemble, pour y parvenir. atteindre. Raison pour laquelle, en tant que simple citoyen, non affilié à un parti politique, mais soucieux de l’intérêt général, j’espère que tous les bords (même… Le Centre !) dépasseront leur petite position partisane pour relever victorieusement, par l’union sacrée, cet ambitieux projet. et noble défi, pour que ce dernier trouve un « écho logique » salvateur…

Notre milieu de vie ainsi que nos enfants et petits-enfants nous en seront très reconnaissants. Merci d’avance!

Frank Paillard, Les Charbonnières

Environnement

Les hôtels à insectes sont très à la mode en ces temps d’inquiétudes liées au changement climatique et leur activité semble se porter à merveille. A côté de notre petit jardin se trouve le grand jardin d’une fondation (cette précision pour comprendre que personne n’habite à cette adresse voisine et profite de ce grand jardin entretenu) dans laquelle est installé un de ces imposants hôtels à insectes… pour ne pas dire paradis pour insectes. Quant à nous, c’est l’enfer du printemps à l’automne. Nous ne pouvons pas profiter de notre jardin, telle est la concentration d’insectes autour de nous : dès que nous sortons dans le jardin pour profiter d’être dehors, nous nous faisons piquer. Nous n’avons pas d’autre solution que de nous asperger de la tête aux pieds de divers produits répulsifs, pour la plupart chimiques.

Ces hôtels à insectes sont un formidable atout écologique, mais si cela nous oblige, nous les humains, à utiliser beaucoup de sprays pour nous protéger, où est le véritable gain écologique ? Ou pire : rester à l’intérieur par beau temps car c’est extrêmement désagréable d’être entouré de tous ces insectes. Ne devrait-on pas plutôt installer ces incubateurs d’insectes dans la nature, à l’extérieur des habitations ? De plus, cela a un réel coût financier pour nous, et ne parlons pas des effets néfastes de ce type de produit sur notre peau, notamment celle des jeunes enfants. Nous serions heureux de savoir ce que nous pouvons, objectivement et raisonnablement, entreprendre pour que profiter d’un jardin soit aussi un paradis pour nous, les humains. Peut-être pouvons-nous faire passer notre intérêt et notre bien-être avant ceux des insectes de la ville ?

Dana Dovat, Genève

Autoroute

Nous sommes tous d’accord sur la nécessité de résoudre le problème des embouteillages sur les autoroutes. La première idée qui paraît la plus simple, en tout cas la plus immédiate, est la troisième voie. Mais est-elle la seule ? Est-ce efficace sur le long terme ? Il semble que, d’après l’expérience, dix ans plus tard, les embouteillages se reforment. On peut imaginer ajouter une voie supplémentaire tous les dix, vingt ou trente ans. Ça dépend.

A priori, il s’agit simplement de trouver les financements. Le citoyen lambda que je suis doit donc choisir entre les embouteillages ou la troisième voie. Imaginez (comme dirait John Lennon) une situation où chacun puisse se déplacer plus vite qu’en voiture, sans stress et en toute sécurité. Imaginez que le financement de cette solution ne pose pas de problème. Alors, quelle serait cette solution ? Les transports en commun constituent la réponse la plus simple, en tout cas la plus immédiate.

Imaginez que cette solution coûte cinq fois plus cher que la troisième voie. C’est bien sûr inaccessible. Imaginez que la loi de Pareto s’applique. Nous nous contentons alors de 20 % du financement, l’équivalent de celui prévu pour la troisième voie. Résultat, seuls 80 % des citoyens bénéficient de cette solution. 20% sont oubliés. Si ces 20 % continuent à utiliser légitimement leur voiture sur l’autoroute, le problème des embouteillages sera probablement résolu, et, espérons-le, à plus long terme.

Bien sûr, en réalité, il n’existe pas de « yaqua ». Ni les « yaqua » n’ajoutent de troisième voie, ni les « yaqua » ne développent les transports en commun. C’est juste un brainstorming, mais au moins nous essayons de trouver des solutions binaires réflexes.

Daniel Rupp, Échandens

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