lettres aux lecteurs datées du 4 octobre 2024

lettres aux lecteurs datées du 4 octobre 2024
lettres aux lecteurs datées du 4 octobre 2024

Les primes de maladie et la Fondation Balthus

Retrouvez ici les lettres de vos lecteurs du 4 octobre 2024.

24 heures/lecteurs

Publié aujourd’hui à 7h16

Abonnez-vous maintenant et profitez de la fonction de lecture audio.

BotTalk

Primes de maladie

Concerne l’article «La vieillesse doit-elle être exclue de l’assurance de base ?» (« 24 heures » du 30 septembre).

Jusqu’où les « solutions » de la Conférence Latine des Affaires Sanitaires (CLAS) nous permettront-elles d’aller trop loin ? Comme chaque année à la même époque, la hausse des coûts du mal nommé « système de santé » se double de celle des primes. Le CLAS réunis pour élaborer leurs dernières recettes susceptibles de contenir une hausse des coûts d’autant plus intenable qu’elle s’inscrit dans un contexte de baisse générale du pouvoir d’achat.

Jusqu’où irons-nous avant que soit posée la vraie et courageuse question qui résulte d’un système devenu un business presque entièrement consacré à cette Source inépuisable de profits que représente la maladie ? C’est à cette relation pervertie entre maladie et profit que l’on doit essentiellement cette évolution mortifère.

Se concentrer sur le maintien de la santé représente une approche infiniment moins lucrative. Cela est d’autant plus vrai que, même si les Suisses peuvent compter sur une accessibilité et une disponibilité extraordinaires à des technologies médicales coûteuses, cette caractéristique ne s’accompagne pas d’une augmentation de l’espérance de vie en bonne santé. Ce fait suggère que la performance de notre système dépend davantage de sa capacité à offrir des services aux personnes dont la santé peut être améliorée plutôt que du maintien d’une bonne santé tout au long de la vie !

Ce manque d’efficacité semble confirmer un constat plus sévère : tant qu’une réflexion sur les liens d’intérêts économiques et la collusion entre l’assurance maladie privée, l’industrie biotechnopharmacologique, les acteurs du système et les politiques ne sera pas engagée. et que des mesures ne sont pas prises pour endiguer la surconsommation, il y a peu de chance que les autorités politiques défendent en priorité les intérêts de la population. Cette observation soulève une question plus fondamentale : à quelles composantes répondent nos agents ?

Dr Philippe Saegesser, Saint-Légier

«On en a marre, marre!»: c’est ce que disent dans leur cœur la classe moyenne suisse, les familles et les retraités. Quant aux riches, ils ne disent rien, sur rien.

Nous en avons assez d’être écrasés, d’être poussés de plus en plus profondément, d’être pris de toutes parts pour des vaches à lait. Pour les retraités, nous sommes constamment trop nombreux, nous sommes trop vieux, etc., etc. Maintenant, la bonne nouvelle est arrivée : « une augmentation massive des primes d’assurance pour la classe moyenne. Alors que font tous ces gens, dans leurs bureaux, pour tenter de faciliter le bien-être de tous les Suisses, et pas seulement de ceux qui n’ont aucun problème ? Réponse : rien en tout cas pour les primes d’assurance maladie. Le problème des bonus est non seulement compliqué, mais il devient impossible.

Marianne Dougoud, Froideville

Clairement, le refrain reste inchangé chaque automne. Les mêmes arguments reviennent invariablement… Alors : comment faire en sorte que cette LAMal soit revue en profondeur ? Que les réserves d’assurance sont connues, ainsi que leur utilisation ? Laisser oublier le peu de transparence ? Que les conseillers nationaux et étatiques qui siègent à la Commission de la santé n’ont pas le droit de travailler dans les compagnies d’assurance ? Faut-il abandonner cette concurrence entre fonds ? La prime d’assurance doit-elle être la même dans tous les cantons ?

Faudra-t-il attendre encore plusieurs années avant d’aller manifester notre ras-le-bol dans la rue ? Et si un nombre important d’assurés déposaient leur prime d’assurance auprès d’une banque, comme cela peut se faire pour le loyer ? Peut-être que le Conseil fédéral et le Parlement agiraient enfin et imposeraient rapidement des changements profonds à chaque partenaire concerné.

Il est vraiment temps que les assurés/consommateurs de soins montrent qu’ils ont le pouvoir de changer ce système qui ne peut plus continuer tel quel ! Le fonds unique ne serait-il pas la solution ?

Josette Uffer, Lausanne

Comme d’habitude, nous nous interrogeons sur l’augmentation des coûts de santé et revenons toujours aux mêmes constats, alors agissons ! Ce sont des pistes que nos autorités devraient explorer avec plus de volonté et de fermeté : les médicaments trop chers en Suisse ; des accessoires médicaux trop chers (quand on sait qu’une lentille prothétique pour cataracte coûte 900 francs, entièrement payés par le patient) ; trop de médicaments administrés aux personnes âgées dans les institutions et les hôpitaux ; des scanners et autres appareils à des prix exorbitants ; manque de communication dans les différents services hospitaliers, entraînant des doubles analyses.

De plus, je me suis interrogé sur les différences de prix de la prime de base selon les compagnies d’assurance. Elle porte bien son nom et devrait selon moi être identique à chaque caisse d’un même canton, cela éviterait des changements annuels pour grappiller quelques francs. Et enfin encourager la formation de médecins généralistes plus à même d’évaluer les besoins de leurs patients et de gérer leurs médicaments.

Lorsqu’il s’agit d’accorder des subventions à la population, chacun de nous contribue à son application à travers nos impôts : ne vaudrait-il pas mieux augmenter le montant de la déduction fiscale sur nos primes afin de stabiliser ces augmentations ?

Il y a de quoi faire, alors retroussons nos manches !

Josiane Nagel, Epalinges

Balthus

Concerne l’article «La question sulfureuse des polaroïds de Balthus» (« 24 heures » du 30 septembre).

Qui reste-t-il à être brûlé vif dans l’histoire libertaire post-soixante-huitième ? Si les croisades des années 2020 ont le mérite d’ériger des remparts contre les agressions abusives de toutes sortes, concernant les enfants et les adolescents, la question de la responsabilité juridique détenue par les parents reste à se poser : en marge des « clichés Balthus », on cite les difficulté pour les filles de 10 à 12 ans de refuser une pose en studio à un artiste de renommée internationale. Qui a le droit de veto ? Où les représentants de l’autorité parentale sont-ils seuls capables d’approuver ou d’interdire ce type d’activité ? Cela nous ramène au souvenir troublé d’une petite Américaine de 13 ans gambadant dans une piscine avec des messieurs du cinéma : où étaient à ce moment-là sa mère, son père, qui lui avait un devoir de protection ? C’est un problème qui passe constamment inaperçu dans le contexte actuel et qui mérite mieux que le silence diplomatique.

Marie-Claire Dewarrat, Châtel-St-Denis

Avez-vous trouvé une erreur ? Merci de nous le signaler.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV chez Bouygues Telecom, le plan de transformation fait sensation
NEXT La France exporte 4 sous-marins vers les Pays-Bas