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30 avril 2024 – 11h04
(Keystone-ATS) Le premier groupe automobile européen Volkswagen a enregistré une baisse de 21,6% de son bénéfice net sur un an au premier trimestre, à 3,71 milliards d’euros (3,63 milliards de francs), imputée à la faiblesse des livraisons. de voitures.
“Une baisse des volumes de ventes”, un choix des clients pour des modèles moins rentables ainsi qu’une “augmentation des coûts” sur un an ont affecté les résultats, indique mardi le groupe dans un communiqué.
C’est cependant mieux que ce que prévoyaient les analystes interrogés par l’outil d’analyse financière Factset, qui tablaient sur un bénéfice de 3,34 milliards d’euros au premier trimestre 2024.
Son chiffre d’affaires a légèrement reculé, de 1%, à 75,46 milliards d’euros.
La forte hausse du chiffre d’affaires des services financiers du groupe « compense largement la baisse du secteur automobile », précise le groupe dans son communiqué.
Les livraisons de véhicules du groupe aux dix marques ont baissé de 2% par rapport au premier trimestre 2023.
De plus, les modèles vendus ne sont pas les plus rentables.
Les livraisons de Porsche, la marque de luxe du groupe, ont chuté de 4% au premier trimestre sur un an. Celles d’Audi, sur le segment premium, ont baissé de 4,5%, tandis que les livraisons de voitures des marques Volkswagen (+5,7%), Skoda (+5,2% et Seat/Cupra (+10,6% %), moins chères et moins rentables, ont augmenté.
Les résultats trimestriels de Porsche publiés vendredi donnaient un avant-goût de cet affaiblissement, avec des bénéfices en baisse de 34% pour la marque de luxe à 926 millions d’euros.
Le groupe maintient néanmoins ses prévisions inchangées pour l’année 2024, tablant toujours sur une hausse du chiffre d’affaires de 5% et une rentabilité comprise entre 7 et 7,5%.
Volkswagen pourra compter sur l’amélioration des prises de commandes, “encourageante” ces derniers mois, qui devrait avoir un impact positif au deuxième trimestre, a expliqué Arno Antlitz, directeur financier du groupe.
“Les défis proviendront notamment de la situation économique, de l’intensité croissante de la concurrence, de la volatilité des marchés des matières premières, de l’énergie et des changes, ainsi que des exigences plus strictes en matière d’émissions”, selon le communiqué de presse.
