En graphisme – Quand l’industrie automobile européenne tremble

Publié le 2 octobre 2024 à 11h35. / Modifié le 2 octobre 2024 à 11h53.

Après la pandémie de covid, l’industrie automobile européenne a vu ses bénéfices bondir. Elle est aujourd’hui confrontée à un déclin important de son activité.
La fin du soutien de l’État à l’achat de véhicules électriques est une des causes du ralentissement observé.
La forte concurrence des constructeurs électriques chinois qui inondent le marché de modèles low-cost est également soulignée. L’UE doit confirmer vendredi des taxes punitives, une mesure qui ne fait pas l’unanimité.

Alors qu’au sein de l’UE, un vote doit avoir lieu vendredi 4 octobre pour confirmer la mise en place de taxes douanières sur les véhicules électriques chinois, l’horizon de l’industrie automobile européenne continue de s’assombrir.

Lundi, le groupe Stellantis a revu à la baisse ses prévisions de marge opérationnelle pour 2024. Il vise désormais une fourchette comprise entre 5,5% et 7%, contre une marge “à deux chiffres” auparavant. Une annonce qui a entraîné une chute de la Bourse. Le titre du constructeur issu de la fusion de Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler a perdu près de 15% de sa valeur en une journée. Renault a également vu son titre baisser dans un contexte difficile pour les constructeurs automobiles européens.