bientôt le tout premier « mini-réacteur » construit en France ? – .

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Lundi, une entreprise française a déposé la toute première demande d’autorisation en France pour un mini réacteur nucléaire.

Cet équipement se veut moins polluant et émet moins de CO2.

Si le dossier est approuvé, le mini-réacteur pourrait être connecté au site industriel de Cristanol, où sont produits de l’alcool et du bioéthanol.

C’est le tout premier projet à faire l’objet d’un « dossier de demande d’autorisation de création » pour un mini réacteur nucléaire. L’entreprise française Jimmy Energy a annoncé, dans un communiqué publié lundi 29 avril, avoir déposé une demande d’autorisation auprès du ministère de la Transition écologique pour développer un mini-réacteur nucléaire.

Cette première étape ouvre un processus d’examen par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui examinera la proposition. Si le dossier est validé, le petit réacteur modulaire (PRM, ou SMR en anglais), d’une puissance de 10 mégawatts selon la start-up, devrait être directement connecté au complexe industriel du groupe sucrier Cristanol, à Bazancourt (Marne). ) .

Le but ? « Fournir de la chaleur sans carbone »

Concrètement, ce type de réacteur s’apparente à une sorte de chaudière à combustible nucléaire dont l’objectif est de « fournir de la chaleur sans carbone » à l’industrie, “en remplaçant les brûleurs à gaz”, puisque ces dernières rejettent des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, souligne l’entreprise dans un communiqué. Au contraire, « Les générateurs Jimmy’s n’émettent pas de CO2 et se connectent directement aux installations industrielles existantes »assure la start-up.

« Les groupes électrogènes conçus par Jimmy, d’une durée de vie de 20 ans, s’inscrivent dans un mix énergétique complémentaire réacteurs nucléaires de grande et moyenne puissance et les sources d’énergie renouvelables, parfois inadaptées aux processus industriels exigeants., poursuit l’entreprise. Plus petits, moins puissants que leurs grands frères du parc nucléaire historique, les SMR doivent être capables de produire de l’électricité, mais aussi de fournir de la chaleur aux industries lourdes – verre, chimie, sidérurgie – qui sont encore aujourd’hui très dépendantes de l’électricité. ‘combustibles fossiles.

La phase d’instruction peut durer au moins trois ans

Désormais, “L’Autorité de sûreté est en attente de saisine du ministère”, a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’ASN. Ensuite, la phase d’instruction peut durer au moins trois ans. « Cela permettra notamment à toutes les parties prenantes de commenter le projet, ainsi que l’ouverture d’une étude environnementale et d’une enquête publique »explique Jimmy dans son communiqué.

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Aussi, l’ASN s’engage à être “beaucoup plus exigeant” à propos de ces nouveaux objets, destinés à être produits en série et déployés en nombre pour être rentables. Au total, plus de 80 projets de mini-réacteurs nucléaires ont été identifiés dans le monde, à différents niveaux de maturité. Pour l’instant, seuls deux pays ont annoncé les avoir mis en service : la Russie et la Chine, selon le rapport 2023 sur l’état de l’industrie nucléaire, réalisé par des experts indépendants.


LH avec AFP

 
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