Après le rebond de vendredi, les bourses américaines devraient ralentir un peu lundi en attendant les commentaires de la Réserve fédérale et la suite de la saison des résultats.
Une demi-heure avant l’ouverture, les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais avançaient de 0,2% à 0,4%, annonçant une légère hausse en début de séance.
Les volumes d’échanges devraient rester faibles, les investisseurs s’abstenant de prendre des positions trop importantes avant le début de la réunion de politique monétaire de la Fed demain.
Si aucune annonce majeure n’est attendue, les marchés espèrent que Jerome Powell, son président, parviendra à dissiper le brouillard dans lequel ils évoluent depuis plusieurs semaines.
“Powell prendra note des données économiques récentes (…) et sera probablement réticent à une baisse rapide des taux d’intérêt”, prédisent les équipes du gestionnaire d’actifs suisse J. Safra Sarasin.
Dans l’immédiat, la tendance de fond devrait rester positive, toujours soutenue par les solides bénéfices des entreprises publiés par Microsoft et Alphabet en fin de semaine dernière.
Wall Street a terminé dans le vert vendredi et a même signé au passage sa meilleure semaine de l’année, avec un gain hebdomadaire de plus de 4% pour le Nasdaq.
Les prochains jours seront rythmés par les performances trimestrielles d’Amazon puis d’Apple, qui fourniront de précieux éclairages sur la forme actuelle des géants de la tech.
Au-delà des récits en tant que tels, les intervenants seront tout aussi attentifs, sinon plus, aux perspectives esquissées par chacun de ces grands groupes.
Si les poids lourds de la haute technologie présentaient des surprises positives, alors le Nasdaq pourrait avancer et peut-être atteindre de nouveaux sommets, sachant que l’indice fortement pondéré technologique n’évolue actuellement qu’à 3% de ses sommets.
Une certaine prudence pourrait néanmoins prévaloir à l’approche de la publication, vendredi, des chiffres mensuels des créations d’emplois aux Etats-Unis.
Un chiffre meilleur que prévu pourrait en effet inciter la Réserve fédérale à reporter ses baisses de taux alors que les traders n’anticipent plus avec certitude qu’un premier assouplissement monétaire en novembre.
Le marché s’attend à 250 000 créations d’emplois après les 303 000 annoncées pour mars, un chiffre qui démontrerait la solidité de l’économie américaine.
Aucun indicateur n’est à l’ordre du jour de lundi.
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