Africa50, la BAD, le Fonds OPEP et le gouvernement de Madagascar unissent leurs forces – VivAfrik

Africa50, la BAD, le Fonds OPEP et le gouvernement de Madagascar unissent leurs forces – VivAfrik
Africa50, la BAD, le Fonds OPEP et le gouvernement de Madagascar unissent leurs forces – VivAfrik

Bonne nouvelle pour la population malgache. En effet, Africa50, la Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds OPEP pour le développement international ont signé, jeudi 26 septembre 2024, une lettre d’intention avec le gouvernement de Madagascar pour augmenter la capacité de production de bioéthanol du pays. La lettre, annoncée lors de l’Assemblée générale des actionnaires d’Africa50 à Antananarivo, vise à soutenir la transformation du paysage énergétique de Madagascar au profit des millions de personnes qui dépendent de combustibles de cuisson dangereux.

Selon un communiqué diffusé à cet effet, les principaux signataires de l’accord sont Olivier Jean Baptiste, ministre malgache de l’Énergie et des Hydrocarbures, Khaled Al-Zayer, directeur du secteur public du Fonds OPEP pour l’Afrique du Sud. Afrique de l’Est et australe, Alain Ebobissé, directeur général d’Africa50, et Kevin Kariuki, vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement pour l’électricité, l’énergie, le climat et la croissance verte.

Les partenaires entendent soutenir la production et la distribution de bioéthanol à Madagascar en construisant et en modernisant les infrastructures de production et en renforçant les chaînes d’approvisionnement afin d’en faciliter l’accessibilité et la disponibilité pour les consommateurs. Le programme améliorera l’accès à des combustibles de cuisson propres, en particulier dans les zones reculées et mal desservies, et réduira la dépendance à l’égard de combustibles polluants, qui contribuent à des effets néfastes sur la santé et sur le climat.

Actuellement, 99 % de la population malgache utilise du charbon de bois et du bois pour cuisiner, ce qui contribue à une déforestation rapide dans le pays. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution de l’air intérieur, causée en grande partie par l’utilisation de ces combustibles nocifs, est la deuxième cause de décès prématuré en Afrique subsaharienne et est responsable d’environ 700 000 décès par an, principalement parmi les les femmes et les enfants de moins de cinq ans.

Africa50 agira en tant que maître d’œuvre de l’infrastructure de production de bioéthanol, tandis que la Banque africaine de développement et le Fonds OPEP fourniront une assistance technique et financière au gouvernement malgache. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts plus larges d’Africa50 et de la Banque africaine de développement pour mobiliser des solutions de financement innovantes pour soutenir la transition énergétique en Afrique, peut-on lire dans le document officiel.

« L’utilisation généralisée de carburants nocifs à Madagascar a de graves impacts sur la santé, le genre et le climat. Nous sommes fiers de faire partie de ce partenariat qui permettra d’accroître l’accès à des combustibles de cuisson propres et de contribuer à préserver la santé et le bien-être de nos citoyens », a assuré le ministre Olivier Jean Baptiste.

« Soutenir une cuisine propre est un élément clé de la stratégie d’action climatique du Fonds OPEP, car il englobe des aspects cruciaux du développement durable. L’introduction d’appareils de cuisson propres, efficaces et abordables améliorera considérablement la santé publique, réduira les impacts environnementaux négatifs et favorisera l’autonomisation des femmes », a insisté M. Al-Zayer dans le texte.

« La détermination d’Africa50 à améliorer l’accès aux combustibles de cuisson propres en Afrique en unissant ses forces avec des partenaires partageant les mêmes idées pour accroître les investissements dans les infrastructures de bioéthanol. Nous sommes heureux de faire partie de ce partenariat avec le gouvernement de Madagascar dans le cadre d’efforts plus larges visant à développer des infrastructures critiques qui limiteront la déforestation et le changement climatique, tout en améliorant les moyens de subsistance », M. Ebobissé.

« Il s’agit d’une étape importante pour accroître l’accès à des combustibles de cuisson propres à Madagascar. Le développement d’infrastructures critiques qui sauvent des vies et ont un impact positif sur le climat est un élément clé de la stratégie d’investissement de la Banque africaine de développement, et nous sommes ravis de collaborer avec Africa50, le Fonds OPEP et le gouvernement de Madagascar pour faire progresser la cuisine propre dans le pays », a conclu M. Kariuki dans le communiqué officiel.

Moctar FICOU / VivAfrik

 
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