« Personne ne veut ressembler au grand méchant, mais… » – .

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Il était « prévisible » que la cohabitation allait être difficile entre les personnes qui fréquentent la Maison Benoît Labre – ce nouveau centre d’inhalation supervisé – et les personnes qui habitent le quartier, d’autant plus que l’établissement était situé à proximité « d’une école », argumente Mario Dumont.

• Lire aussi : Seringues au sol, scènes dégradantes et dérives : un décor chaotique à proximité d’un centre d’inhalation supervisée à deux pas d’une école à Montréal

Cela fait seulement dix jours que la Maison Benoît Labre a ouvert ses portes, mais déjà des parents se plaignent puisque certains ont trouvé des seringues par terre tandis qu’un autre affirme avoir été crié dessus par une personne ivre.

Plusieurs habitants avaient fait part avant même l’ouverture du centre de leurs inquiétudes quant à la présence d’un tel établissement dans leur quartier.

“Personne ne veut être considéré comme le grand méchant, sans cœur [qui dit]: “pas dans mon jardin”, [ou encore]: “s’il y a des gens qui ont des problèmes de toxicomanie, éloignez-les de ma vue”, défend l’analyste lors de sa chronique quotidienne sur 100% Nouvelles.

«Les gens exprimaient des inquiétudes, des inquiétudes – à côté d’une école, donc pour ce que cela pouvait représenter pour les enfants – mais essentiellement tout ce qu’ils craignaient s’est produit», explique M. Dumont.

L’ancien chef de l’ADQ salue toutefois l’initiative d’élus, comme celle du ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carman, de visiter les lieux pour évaluer la situation.

«J’aime ça», affirme-t-il. Je mets cela dans la même catégorie que Mélanie Joly lorsque cette famille pauvre avait le corps du père qui ne pouvait pas être rapatrié parce qu’on ne savait plus où il se trouvait. À un moment donné, décrochez le téléphone, appelez Cuba, appelez votre famille. Il faut que les élus prennent les choses à bras-le-corps, et bien c’est la même chose dans ce cas-là.»

M. Dumont pense qu’il est essentiel que les dirigeants aillent constater par eux-mêmes les situations problématiques sur le terrain pour pouvoir rendre compte de leurs propres yeux.

« Maintenant, va-t-il avoir une solution miracle ? il demande. M. Dumont ne semble pas certain.

« Cette semaine, on nous a dit qu’un homme avait baissé son pantalon devant les enfants et avait commencé à uriner aux portes de l’école. C’est impossible pour les parents de se dire que ce n’est pas grave », dit-il.

***Voir la chronique de Mario Dumont dans la vidéo ci-dessus***

 
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