Selon nos informations, le conseil d’administration de Biosenic, la biotech franco-belge (basée à Mont-Saint-Guibert) qui a succédé à l’ex-Bone Therapeutics, a démis de ses fonctions la directrice générale adjointe, Véronique Pomi. -Schneiter. Le président-directeur général, François Rieger, pourrait lui aussi connaître le même sort. Cette décision de l’entreprise refléterait une divergence dans la stratégie de développement de l’entreprise qui peine à trouver des fonds pour financer ses différents projets de recherche visant à traiter de graves maladies auto-immunes (maladie du greffon contre l’hôte, lupus érythémateux, sclérose systémique). La présence du hedge fund ABO Infinium Americas OpCo LTD suscite des inquiétudes car le fonctionnement de ce dernier met sous tension le cours de l’action Biosenic. Comme les sociétés de biotechnologie, Biosenic consomme pour le moment du cash ; elle clôture l’année 2023 avec une perte nette de plus de 29 millions d’euros (-3 millions en 2022).
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