En 20 ans, la part de l’Union dans le PIB mondial a presque été réduite de moitié.

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Selon les dernières projections de croissance du Fonds monétaire international – et en supposant que l’Union conserve ses 27 membres – la Chine devrait dépasser la part de l’Union européenne dans le PIB mondial d’ici 2025.

  • Le FMI estime que l’Union ne représente cette année que 17,41 % de la richesse produite dans le monde, contre 30,96 % en 2004, année marquée par l’élargissement à 10 nouveaux pays.
  • Depuis la crise financière de 2008, la part de l’Union européenne dans le PIB mondial a continué de diminuer, avec une accélération à partir de la pandémie de Covid en 2020.
  • Le Japon suit également une tendance similaire, même si son déclin a commencé plus tôt, au milieu des années 1990. Le pays représentait alors 17,75% du PIB mondial, contre 3,77% aujourd’hui.

En parité de pouvoir d’achat, le décrochage européen s’inscrit dans une dynamique plus longue qui remonte au moins aux années 1980. En effaçant le poids apporté au PIB américain grâce à la force du dollar, les États-Unis suivent une trajectoire similaire à celle de l’Union. Les puissances émergentes, Chine et Inde en tête, connaissent des progrès constants.

  • Ce « déclin européen » a été récemment souligné dans le rapport d’Enrico Letta présenté la semaine dernière aux chefs d’État et de gouvernement de l’Union. Emmanuel Macron l’a ensuite repris lors de son discours à la Sorbonne, jeudi 25 avril.
  • Entre autres, deux éléments permettent d’expliquer l’écart de richesse par personne qui ne cesse de se creuser entre Européens et Américains depuis les années 1970 : une meilleure croissance démographique ainsi qu’une souveraineté énergétique qui se traduit par des exportations nettes d’hydrocarbures.

Afin de compenser le déclin des pays européens dans l’économie mondiale, le président français a déclaré vouloir pousser à des décisions stratégiques « massives » : produire plus – notamment des produits à haute valeur ajoutée –, accélérer le déploiement de une politique européenne du secteur industriel, investir dans des secteurs stratégiques (IA, semi-conducteurs, quantique, etc.) et réduire les dépendances agricoles, énergétiques et en ressources vis-à-vis des États-Unis et de la Chine.

 
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