Saint-Gobain plébiscité après ses trimestriels mais l’aéronautique, avec Airbus et Safran, freine la hausse du Cac 40

Saint-Gobain plébiscité après ses trimestriels mais l’aéronautique, avec Airbus et Safran, freine la hausse du Cac 40
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Terminer la semaine sur une note positive, c’est la direction que prend la Bourse de Paris à l’ouverture de ce vendredi, séance toujours chargée de publications au sein du Cac 40, avec en pagaille TotalEnergies, Safran et Airbus.

Le Cac 40 gagnait 0,35% à 8.044,6 points vers 9h20

En tête de l’indice, on retrouve Saint-Gobain (+5,2%) malgré une baisse de chiffre d’affaires de 5,8% sur janvier-mars à base comparable, en raison du recul de la construction neuve en Europe. Vinci et Unibail-Rodamco-Westfield gagnent un peu 1%, le premier ayant réalisé une hausse de 4,8% de son chiffre d’affaires tandis que le second enregistre une croissance de 10,5% à base comparable et se dit en négociations pour céder pour 1,2 milliard d’euros de actifs.

Eramet, Amundi, Rémy Cointreau, VusionGroup ou encore Seb sont bien orientés au gré de leurs publications. Tout le monde ne peut pas en dire autant. A commencer par Airbus, plus forte baisse du Cac 40 (-2,3%). L’avionneur a annoncé un résultat opérationnel en forte baisse au premier trimestre et bien en deçà des attentes, son cash-flow s’est établi à -1,8 milliard d’euros, contre -1,3 milliard attendu par les analystes.

L’équipementier aéronautique Safran perd dans son sillage 1,5%, malgré une croissance organique de 19,1% de son chiffre d’affaires trimestriel.

Valeo perd près de 2% après des facturations en baisse de 1% sur un an, la faiblesse de la demande en véhicules électriques éclipsant la solidité des activités traditionnelles de l’équipementier dans le thermique, l’hybride et les aides à la conduite. et l’éclairage.

Quasiment à l’équilibre en Bourse, TotalEnergies a vu ses résultats reculer au premier trimestre, marqués par la baisse des prix du gaz, tout en confirmant le niveau de ses rachats d’actions.

Alphabet et Microsoft réussissent le test

Aux Etats-Unis, les excellentes publications trimestrielles des deux géants technologiques redonnent le sourire aux investisseurs, inquiets des valorisations élevées du secteur à l’origine de la hausse des marchés et désillusionnés par les annonces de Facebook 24 heures plus tôt.

Alphabet a brisé les prévisions de ventes et de bénéfices du premier trimestre et a annoncé le versement de son premier dividende ainsi qu’un plan de rachat d’actions. Microsoft a également obtenu de meilleurs résultats que prévu, grâce à la demande des entreprises pour ses offres cloud et d’intelligence artificielle. La maison mère de Google gagnait 11,5% après la clôture de Wall Street et l’éditeur de logiciels 4,3%. Ce faisant, et malgré les mauvaises prévisions d’Intel (-7,7% en après-Bourse), le Nasdaq devrait rebondir de 1,2% selon les contrats à terme, donnant un coup de fouet aux Asiatiques et aux Européens.

Rendez-vous pris avec gonflage à 14h30

Les principales bourses ont clôturé en baisse jeudi, sous l’influence de résultats américains et de données reflétant un ralentissement de l’économie américaine et une accélération de l’inflation plus marqués que prévu au premier trimestre. L’inflation trimestrielle de base du PCE pourrait « effrayer quelque peu la Réserve fédérale », estime Ryan Sweet, économiste en chef chez Oxford Economics, qui renforce les spéculations sur un premier assouplissement de la Fed en septembre. ” L’indice a augmenté de 3,7 % à un taux annualisé, soit près du double du taux observé au cours de chacun des deux trimestres précédents et plus fort que ce que nous ou le consensus avions prévu. « . Cette mesure de l’inflation pour le mois de mars est prévue à 14h30 et le consensus Bloomberg table sur une stabilisation à 0,3% mais après les statistiques d’hier, ING attend un chiffre supérieur à 0,4%. .

Restons dans le domaine monétaire avec la Banque du Japon qui a maintenu sa politique inchangée avec un taux d’intérêt à court terme compris entre 0 et 0,1%. Cette décision était attendue mais a quand même envoyé le yen à son plus bas niveau depuis 34 ans face au dollar, sur fond d’inquiétudes persistantes concernant une éventuelle intervention sur le marché des changes.

 
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