Les équipes informatiques sont moins populaires

Les équipes informatiques sont moins populaires
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«La baisse de l’implication des équipes informatiques dans la stratégie d’affaires me frappe beaucoup», déclare Martin Pelletier, responsable des initiatives stratégiques chez Novipro, en entrevue (Photo: Jean-Sébastien Senecal)

La confiance dans les équipes informatiques (TI) semble s’éroder dans les entreprises, selon l’édition 2024 de l’étude Portrait informatique de Novipro et Léger, publié aujourd’hui.

Selon 16% des décideurs interrogés, spécialisés ou non en informatique dans les PME et grandes entreprises, leur service informatique est perçu comme un mal nécessaire. Une proportion similaire déclare également que le service informatique est avant tout une dépense. Le pourcentage d’entreprises qui considèrent l’informatique comme un investissement est en baisse depuis 2020.

De plus, les équipes informatiques ont moins leur mot à dire sur la stratégie de leur entreprise, selon cette enquête. Environ 80 % des entreprises les ont inclus en 2024, une baisse constante depuis 2019, tandis que 90 % des personnes interrogées ont intégré les services informatiques dans les discussions de la haute direction.

«La diminution de l’implication des équipes informatiques dans la stratégie d’affaires me frappe beaucoup», déclare en entrevue Martin Pelletier, responsable des initiatives stratégiques chez Novipro, une entreprise qui offre des solutions informatiques. Ce dernier a du mal à expliquer ce désaveu, car il estime que les informaticiens ont leur mot à dire sur la productivité de leur employeur. Il déplore le fait que ces équipes soient considérées comme des résolveurs de problèmes plutôt que comme des moteurs de la croissance de l’entreprise.

Le rapport souligne qu’une mauvaise compréhension du rôle de l’informatique dans la création de valeur peut conduire à un sous-financement dans ce domaine, ce qui accroît les risques en matière de cybersécurité. De plus, l’échec de l’intégration de l’informatique dans les processus stratégiques peut entraîner « des décisions mal informées, réduisant l’efficacité opérationnelle et augmentant les coûts à long terme ». Le document mentionne également qu’un manque d’interaction entre les équipes informatiques et les autres services peut provoquer des malentendus.

Reprise des investissements

Pour la première fois depuis 2019, les entreprises comptent investir davantage dans les outils technologiques que l’année précédente. Environ 80 % des entreprises canadiennes interrogées en janvier dernier prévoient réaliser un investissement important, contre 76 % en 2023. On est cependant loin de 2019, où cette proportion s’élevait à 92 % des entreprises.

Concernant le périmètre d’affectation de ces dépenses, la cybersécurité représente 29%, contre 28% pour le cloud computing, 25% pour l’intelligence artificielle et 22% pour les infrastructures informatiques.

Les deux tiers des répondants déclarent que leurs infrastructures informatiques sont « fonctionnelles », ce qui inquiète Martin Pelletier. « Les menaces continuent de croître, mais de nombreuses entreprises ne disposent pas des outils et de la formation nécessaires pour contrer les cyberattaques », explique-t-il. Il semble que si aucune violation n’a été constatée, nous ne réalisons pas l’impact potentiel d’une attaque. 90% d’entre eux estiment disposer de tous les moyens nécessaires pour répondre à une cyberattaque. On dirait qu’ils sont trop confiants.

Pourtant, 61 % des entreprises ont revu leurs pratiques en matière de sécurité des données suite à des incidents.

Même si la cybersécurité est considérée comme la priorité la plus importante en matière de modernisation des installations, 28 % des entreprises n’ont pas proposé de formation au cours de l’année écoulée, tandis que 71 % n’ont pas souscrit à une cyberassurance.

 
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