Grève des membres du syndicat Queen Elizabeth pour la Presidents Cup

Grève des membres du syndicat Queen Elizabeth pour la Presidents Cup
Grève des membres du syndicat Queen Elizabeth pour la Presidents Cup

Les golfeurs professionnels participant à la Coupe des Présidents à Montréal sont susceptibles de rencontrer des membres du syndicat agitant des pancartes et scandant des slogans devant les portes de leur hôtel.

Les employés de l’hôtel Queen Elizabeth, qui accueille l’événement, ont lancé une grève de sept jours mercredi matin pour faire pression sur l’employeur afin qu’il fasse avancer les négociations.

Lorsque des moyens de pression sont nécessaires, lorsque les arguments à la table de négociation ne suffisent plus à faire entendre raison à l’employeur, le moyen ultime qui reste est la grève.a déclaré le porte-parole du secteur hôtelier de la Fédération du Commerce de la CSNMichel Valiquette.

Un conflit évitable

CSN compte entre 700 et 800 adhérents au sein de cet établissement et ceux-ci, qui avaient effectué les 120 heures de grève qu’ils s’étaient fixées, se sont donné un mandat qui pouvait aller jusqu’à une grève générale illimitée.

Bien que leur objectif soit d’obtenir les mêmes gains que leurs collègues de l’hôtel Hilton de Laval, qui ont voté en faveur d’une entente plus tôt cette semaine, la grève a été déclenchée par l’incapacité des employés d’obtenir une preuve de flexibilité de la part de l’employeur, selon M. Valiquette.

La direction du Queen Elizabeth avait la possibilité d’éviter ce conflit puisque nous étions en négociation vendredi dernier. La proposition du syndicat était de garantir qu’il n’y aurait pas de grève pendant le week-end de la Presidents Cup à condition que l’employeur retire ses nombreuses demandes de recul.

Une citation de Michel Valiquette, de la Fédération du commerce CSN

Nous n’avons même pas parlé d’avancer dans les négociations, mais simplement que l’employeur retire ses demandes de recul, ce qu’il n’a pas accepté. Il ne nous a même pas répondu.a déploré le syndicaliste.

Une trentaine d’hôtels des régions de Montréal, de Québec, de l’Estrie et du Saguenay–Lac-Saint-Jean participent à des négociations coordonnées.

Les employés des hôtels membres de la CSN ont manifesté à Montréal, le jeudi 8 août. (Photo d’archive)

Photo: Radio-Canada / Ivanoh Demers

Les syndiqués de trois d’entre eux, soit ceux des hôtels Bonaventure et Double Tree du Complexe Desjardins à Montréal et de l’hôtel PUR à Québec, sont en grève générale illimitée, mais les syndiqués de tous les hôtels ont en main des mandats de grève, soit pour aller jusqu’à la grève générale illimitée, soit pour utiliser sporadiquement des banques d’heures ou des journées de grève.

Effet domino recherché

La Fédération du Commerce de la CSN souhaite que l’entente conclue au Hilton de Laval puisse servir de modèle à d’autres établissements. Ses membres ont obtenu des augmentations salariales de 21 % sur quatre ans, dont 10 % la première année, ainsi que des gains en matière de protection des pourboires, d’assurances collectives, de formation et de vacances.

Les syndiqués espèrent maintenant qu’un effet domino se propagera à tous les établissements, explique Michel Valiquette.

Le syndicat de l’hôtel Hilton de Laval a ouvert la voie aux 29 autres syndicats qui participent à la ronde coordonnée de négociations. Les hôteliers connaissent donc maintenant l’ampleur du règlement, ils savent où nous voulons aboutir et nos gens sont déterminés à obtenir les mêmes conditions qu’à l’hôtel Hilton de Laval.

 
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