Au rythme actuel où évolue l’industrie automobile, trois années peuvent paraître une éternité dans le développement d’un modèle. Imaginez maintenant qu’un constructeur propose depuis l’automne 2009 un véhicule dont les caractéristiques fondamentales ont à peine été retouchées. C’est le cas de la cinquième génération du Toyota 4Runner, qui passe désormais le flambeau à une création bien plus moderne, au risque de faire le jeu des parterres du nouveau Land Cruiser.
Voici le sixième 4Runner du nom, largement inspiré de la camionnette intermédiaire Tacoma mise à jour il y a seulement quelques mois. Le 4Runner entre ainsi dans une nouvelle ère avec une calandre superposée en deux parties très similaire à celle de son cousin. Oui, la vitre du hayon arrière peut également toujours être abaissée électroniquement, tradition oblige.
Un quatre cylindres pour remplacer le V6
Le V6 antédiluvien et glouton de 4,0 litres cède la place à un duo de quatre cylindres turbocompressés boulonnés à une transmission automatique à huit rapports. La version d’origine produit 278 chevaux et 317 lb-pi de couple. Toutefois, c’est sa variante hybride qui retient l’attention. Il intègre un moteur électrique de 48 chevaux dans la formule pour augmenter le décompte à 326 chevaux et 465 lb-pi. Leur consommation n’a pas encore été quantifiée.
Ce 4Runner utilise également une nouvelle plateforme TNGA-F partagée entre autres avec le Tacoma. Plus rigide, il augmente sa capacité de remorquage jusqu’à 2 721 kg (6 000 lb). Pour compléter une large gamme de suspensions, le matériel tout-terrain intègre un mécanisme de déconnexion de la barre anti-roulis avant.
L’intérieur a été largement modernisé avec l’ajout du nouveau système multimédia piloté par des écrans tactiles de 8 ou 14 pouces. Le 4Runner 2025 sera mis en vente à l’automne à un prix non encore précisé.