Tout juste nommé à Matignon, Michel Barnier a été critiqué samedi par la gauche, qui a appelé à manifester dans des dizaines de villes pour dénoncer « un coup de force », et par le Rassemblement national, qui a indiqué placer le nouveau Premier ministre « sous surveillance ».
Michel Barnier a souligné samedi qu'il était “sous la surveillance de tous les Français”, répondant ainsi au chef du Rassemblement national Jordan Bardella qui avait plus tôt affirmé que le nouveau Premier ministre était “sous surveillance” de son parti. “Je suis sous la surveillance de tous les Français. Le gouvernement est sous la surveillance démocratique de tous les Français et de tous les groupes politiques”, a déclaré M. Barnier en marge de son premier déplacement en tant que chef du gouvernement, à l'hôpital Necker à Paris.
Tout juste nommé à Matignon, Michel Barnier a dû faire face samedi à des tirs croisés de la gauche, qui a appelé à manifester dans des dizaines de villes pour dénoncer « un coup de force », et du Rassemblement national, qui a dit placer le nouveau Premier ministre « sous surveillance ». Le président du Rassemblement national Jordan Bardella, en déplacement à la foire de Châlons-en-Champagne, a exigé de M. Barnier que « les sujets du Rassemblement national » soient pris en compte par un futur gouvernement qualifié de « fragile ».
Alors que le RN a jusqu'ici fait savoir qu'il jugerait M. Barnier « sur les preuves » et n'entendait pas tenter de le renverser à l'Assemblée nationale avant de connaître le contenu de son programme, le ton s'est durci, le parti en flamme capitalisant sur son contingent de 126 députés (142 avec les alliés d'Eric Ciotti). « Nous aurons sans doute un rôle d'arbitre dans les prochains mois et à partir d'aujourd'hui », a rappelé le chef de file du RN. « Je crois qu'à partir de ce jour, M. Barnier est un Premier ministre sous surveillance (…) d'un parti politique désormais incontournable dans le jeu parlementaire », a-t-il ajouté.
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