Avenir énergétique et place du secteur privé

Avenir énergétique et place du secteur privé
Descriptive text here

(Québec) Trop de questions sur l’avenir énergétique et la place du secteur privé restent sans réponse même après l’audition en commission parlementaire du ministre de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, et du président d’Hydro-Québec, Michael Sabia, cette semaine, déplore le Parti Québécois (PQ).

Patrice Bergeron

La Presse Canadienne

Le PQ s’inquiète de la confusion et du « manque de vision » à long terme du gouvernement caquiste, ainsi que d’un appel de propositions lancé récemment par Hydro-Québec.

type="image/webp"> type="image/jpeg">>>

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Pascal Paradis, député de Jean-Talon, a critiqué les choix du gouvernement caquiste en cette journée de dépôt du budget à l’Assemblée nationale.

En entrevue à La Presse canadienne, le député péquiste Pascal Paradis suggère même que l’entreprise d’État prenne l’initiative et pourrait elle-même se lancer dans la production d’énergie solaire ou éolienne.

Plus tôt cette année, M. Fitzgibbon avait indiqué vouloir légaliser la vente d’électricité entre deux entreprises privées, dans un projet de loi attendu depuis plusieurs mois – alors qu’Hydro jouit actuellement d’un monopole sur la distribution d’électricité : la loi permet à une entreprise produire son électricité, mais l’utiliser pour ses propres besoins.

Cependant, lors d’une commission parlementaire cette semaine, M. Fitzgibbon a fermé la porte à la vente d’électricité entre entreprises, tandis que M. Sabia a laissé entendre qu’un tel scénario n’existait pas dans l’entreprise publique non gouvernementale. plus.

Contradiction

«Cela est en contradiction avec certaines déclarations du ministre au cours des dernières semaines et des derniers mois, dans lesquelles il ouvrait la porte à ce type de contrat», a souligné M. Paradis.

« Quel est le projet du gouvernement ? » a-t-il déclaré en demandant à la Coalition Avenir Québec (CAQ) de cesser de brouiller les traces.

Où va-t-il, que veut-il faire ? Quels sont les objectifs, la vision à long terme ? Quelle est la planification? Quelle est la participation du secteur privé ? Comment le nouveau plan contribue-t-il à décarboner l’économie ? Chaque fois qu’on essaie de comprendre, on a l’impression que le ministre s’en va ailleurs.

Pascal Paradis, député péquiste de Jean-Talon

Parce que des problèmes se posent déjà. Par exemple, le projet de centrale à hydrogène vert TES, à Shawinigan, qui prévoit installer des éoliennes à plusieurs kilomètres des installations de production. Qui transportera l’électricité jusqu’à l’usine ?

De même, Rio Tinto, déjà propriétaire de grandes centrales hydroélectriques au Saguenay–Lac-Saint-Jean, envisage de construire des parcs éoliens pour s’alimenter.

Lors des consultations menées par le gouvernement l’année dernière, des questions ont été posées sur la nécessité d’encourager davantage l’autoproduction des entreprises et de permettre les achats d’énergie par les entreprises, d’entreprise à entreprise, a rappelé M. . Paradis.

Le dossier parlait de l’ouverture de la porte à d’autres modèles et du développement de systèmes électriques bidirectionnels, a-t-il poursuivi.

Appel à propositions

Le député péquiste de Jean-Talon s’inquiète également d’un récent appel d’offres d’Hydro-Québec qui requiert les services d’experts-conseils, concernant «divers mandats relatifs à la réglementation de la distribution et du transport, à la tarification du transport et aux services de transport d’électricité».

On parle notamment de « l’ouverture d’une nouvelle voie commerciale » et de nouvelles offres innovantes. M. Paradis s’interroge sur la finalité des mandats, à savoir si on prépare, par exemple, le transport de l’électricité privée dans le réseau Hydro en échange de redevances.

De son côté, un porte-parole d’Hydro-Québec, Jonathan Côté, a assuré qu’il s’agissait d’un appel de propositions de routine pour combler le bassin d’experts indépendants dont Hydro a besoin aux fins de consultations. l’Autorité de l’énergie.

Éolien et solaire

M. Paradis a aussi ouvert certaines portes en poussant la réflexion un peu plus loin.

Actuellement, l’entreprise d’État lance des appels d’offres auprès des producteurs privés d’énergie éolienne pour ensuite racheter leur production, mais le PQ se montre ouvert à ce qu’Hydro-Québec possède ses propres parcs de production d’énergie éolienne ou solaire.

«Le secteur privé occupe une certaine place et il n’est pas question d’y mettre un terme», a immédiatement assuré M. Paradis. Mais est-ce la bonne stratégie de s’appuyer uniquement ou principalement sur le secteur privé pour l’avenir ? C’est une grande question. »

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV les franchisés démontrent leur satisfaction
NEXT Première mondiale en Région Sud Un relais en pensée, grâce à une entreprise marseillaise ! – Région Sud – .