Chauderon, mesures carbone, 10 millions d’habitants, écologie

Chauderon, mesures carbone, 10 millions d’habitants, écologie
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Chauderon, mesures carbone, 10 millions d’habitants, écologie

24 heures / lecteurs

Publié aujourd’hui à 7h32

Chaudron

En tant qu’habitant du Chemin de Boston, je voudrais réagir à l’excentricité de l’article du « 24 Heures » du 28-29 mars concernant la circulation au carrefour de Chauderon, privé de ses feux depuis trois semaines.

Bien sûr, certains y voient un jeu entre véhicules et piétons ; on évoque même une amélioration de la fluidité ! En fait, cette pratique plus fluide est principalement l’apanage des deux roues : motocyclistes, vélos, trottinettes électriques qui profitent du moindre espace pour se glisser très rapidement entre les véhicules au détriment des piétons qui se retrouvent avec de sérieuses frayeurs. Car ce sont ces personnes qui souffrent, notamment les personnes âgées, les handicapés et les parents de jeunes enfants.

A noter également que la circulation dans tout ce quartier est amplifiée par la suppression de la voie de la rue Centrale, de la place de l’Europe, de la route de Genève et transfère la circulation vers Chauderon et le Chemin de Boston, entre autres.

Pour en revenir aux habitants de Boston Road, nous sommes les parents pauvres en termes de mesures de régulation de la circulation : pas de 30 km/h, pas de voies de freinage alors que le trottoir est tellement étroit que pour se croiser, l’un ou l’autre doit se croiser. sur la route. Cette insécurité de fait des piétons est amplifiée par le comportement des automobilistes et motocyclistes qui confondent ce tronçon avec un circuit automobile. La situation devient ingérable lorsque les vélos et scooters quotidiens empruntent ce chemin en sens inverse.

Il est urgent que les services de la ville prennent des mesures pour protéger les usagers et résidents de Boston Road et mettent en place des voies de freinage à 30 km/h. Cela correspond tout à fait aux objectifs législatifs de notre Municipalité, n’est-ce pas ?

Catherine Mamboury Joyet, Lausanne

Environnement

À propos de l’article «Développez votre « intuition carbone » au jour le jour», (« 24 heures » du 23 mars).

Pour mesurer l’impact environnemental, les politiques ne s’intéressent aujourd’hui qu’aux émissions de CO2. S’intéresser uniquement à ces émissions est une approche très simpliste.

Compte tenu de leurs propriétés chimiques, les gaz fluorés (SF6PFC, NF3FC4…) sont largement utilisés dans la production de semi-conducteurs. Une seule molécule de ces gaz piégeant la chaleur est incroyablement plus puissante que le CO2; le NF3 en retient jusqu’à 17 000 fois plus. Ces gaz étant synthétiques, leur dégradation naturelle est horriblement longue, jusqu’à 50 000 ans pour le CF.4. Ils représentent aujourd’hui 2% des gaz à effet de serre, cela pourrait être 10% en 2050. Saviez-vous que nous produisons chaque année 1,5 milliard de smartphones, des millions de PC et de serveurs ?

Au lieu de s’intéresser aux émissions d’un produit, les chercheurs de l’Institut de Wuppertal (Allemagne) ont changé de perspective. Ils se concentrent sur l’impact des personnes impliquées dans le cycle de production. Voyez ce qui entre plutôt que ce qui sort. Ils ont développé la notion de MIPS (Material Input Per Service unit), ou quantité de ressources impliquées dans la fabrication globale d’un produit, comme les minéraux, le pétrole, l’énergie et l’eau. Une puce électronique de 2 g nécessite 32 kg de matière, un smartphone de 150 g, 185 kg, un ordinateur de 2 kg environ 1,8 tonnes (900/1). Imaginez donc ce qu’il faudrait pour produire une voiture électrique connectée de 2 tonnes, avec ses centaines de kilos de batteries et tout son gâchis informatique. On parle de dizaines de tonnes de ressources impactant notre environnement. Le CO2 est une mesure de cet impact, mais ce n’est pas la seule.

Bernard Ramuz, St-Légier-La Chiésaz

Population

Contrairement à ce que dit le titre « 24 heures » du 4 avril, une Suisse de 10 millions d’habitants n’est certainement pas un défi « politique » ; d’un autre côté, ce sera un défi « systémique ». Le rôle de la « politique » se limitera probablement à compliquer les choses en s’appuyant sur des idéologies pusillanimes et incohérentes !

Supposons, pour simplifier, qu’il y ait aujourd’hui 8 millions de personnes en Suisse. Une population de 10 millions d’habitants représente une augmentation linéaire d’un quart de la population. Cependant, la complexité d’un système augmente généralement de façon exponentielle avec sa taille.

Il faudra donc, pour gérer l’augmentation attendue de la population, construire bien plus d’un quart de routes, de voies ferrées, de tramways, de bus, d’écoles, d’hôpitaux supplémentaires ; il sera nécessaire d’augmenter le nombre d’enseignants, de soignants, de policiers et d’autres personnels ; il faudra multiplier les sources d’énergie ; il faudra encore augmenter massivement les ressources financières de l’Etat.

Mais que sait faire actuellement notre société ? Voici quelques exemples actuels : avec des déficits budgétaires estimés en milliards, il n’y a pas d’armée digne de ce nom ; nous ne savons pas où trouver les enseignants et les soignants ; nous n’avons pas résolu nos problèmes énergétiques ; il y a un manque de logements adéquats ; De plus en plus de personnes ont besoin d’une aide pour pouvoir payer leur assurance maladie, et quatre kilomètres de voies de tramway à Zurich coûtent un peu moins d’un demi-milliard !

Et on pourrait continuer longtemps ainsi. Dans un tel cadre, des slogans comme « C’est aux infrastructures de s’adapter à la démographie et non l’inverse » sonnent particulièrement creux, celui du vide de la pensée.

Antoine Gualtierotti, Yen

Lausanne

Bien sûr, il n’est pas nécessaire d’être très malin pour posséder une voiture de 2 tonnes, surmotorisée et trop grosse pour nos rues.

Mais si la préoccupation du Conseil communal lausannois est véritablement écologique, plutôt que de gesticuler contre des symboles (aux dernières nouvelles, on peut ajouter à la liste les piscines et les hélicoptères de chantier), il serait plus utile à sa cause en faisant pression sur sa Commune. pour qu’elle isole immédiatement son parc immobilier, électrifie ses véhicules d’ici 2025 (comme elle l’exige des taxis) et développe une véritable politique solaire industrielle durant cette législature.

D’ici là, la mode des SUV (et des vélos cargo) sera passée, l’environnement y gagnera vraiment quelque chose et la politique retrouvera une certaine crédibilité.

Alain Bron, Lausanne

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