Phishing, ransomware et extorsion font partie des principales méthodes utilisées par les cybercriminels pour attaquer ces institutions financières marocaines.
Ce rapport met en lumière les différentes menaces auxquelles sont confrontés les pays africains en matière de cybersécurité.
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Les chiffres alarmants de la cybercriminalité en Afrique
Selon le rapport d’Interpol, le Maroc est le pays le plus touché par les cyberattaques contre les banques en Afrique. En ce qui concerne les attaques de ransomwares, l’Afrique du Sud est le pays le plus touché, représentant 42 % de toutes les attaques détectées. Le pays de l’extrême ouest arrive en deuxième position avec 8 % des attaques, suivi du Botswana et de l’Égypte avec 6 % chacun.
En matière de malware d’extorsion bancaire, le pays de Mohammed VI est le pays africain le plus touché, avec un nombre de détections important.
Les logiciels malveillants les plus couramment utilisés sont les chevaux de Troie bancaires Zbot et Fareit. Zbot représente 67,67 % de toutes les détections en Afrique, tandis que Fareit en représente 15,39 %. L’utilisation croissante de ces deux malwares a eu des conséquences néfastes sur les entreprises et les particuliers en Afrique, comme le souligne Interpol.
Les auteurs du rapport soulignent que les citoyens marocains sont particulièrement vulnérables aux chevaux de Troie bancaires, comme en témoigne le nombre important de malwares détectés dans le pays.
Maroc : une des principales sources de spam d’extorsion
Un ransomware est un malware qui crypte des fichiers et demande une rançon en échange de la clé de décryptage.
L’extorsion est une pratique criminelle dans laquelle les attaquants menacent de divulguer des informations confidentielles ou sensibles à moins que la victime ne remplisse une demande ou ne paie une somme d’argent.
Interpol rapporte que 2,13% des adresses IP des expéditeurs liées à la cyberextorsion proviennent du Maroc. Cette situation suscite des inquiétudes quant à la possible compromission des infrastructures nationales et à l’utilisation de réseaux de « botnets » pour mener des activités illégales.
Techniques de phishing : attirer en toute confiance
Les pirates utilisent principalement des techniques de phishing pour cibler les clients des banques. Après avoir piraté les systèmes bancaires, ils envoient des SMS à des clients se faisant passer pour leur banque légitime, les incitant à fournir leurs informations personnelles via des liens frauduleux. Cette pratique, connue sous le nom de phishing, représente 91 % des cyberattaques.
Conséquences pour le secteur bancaire marocain
Les cyberattaques ont des conséquences dévastatrices pour le secteur bancaire marocain. Outre des pertes financières considérables, celles-ci ébranlent la confiance des clients dans les services bancaires en ligne. Cela peut ainsi conduire à une fuite des dépôts et à une réduction des investissements étrangers.
Renforcer la cybersécurité pour une protection accrue
Face à cette menace croissante, il est essentiel que les banques renforcent leur cybersécurité. Ils doivent investir dans des systèmes de sécurité avancés tels que des pare-feu, des outils de détection d’intrusion et des analyses de comportement pour identifier les activités suspectes et réagir rapidement.
Lien : https://fr.le360.ma/economie/le-maroc-pays-le-plus-touche-par-les-cyberattacks-contre-les-banques-en-afrique-selon-interpol_7QEYOYLNHBCDLFFMYIC25FA3SA/
La nécessité d’une réponse mondiale pour contrer les cyberattaques
Le Royaume du Maroc fait face à une situation alarmante en matière de cyberattaques contre les banques. La situation préoccupante des cyberattaques contre les banques marocaines soulève forcément des questions sur la sécurité des institutions financières. Le Maroc n’est pas un cas particulier ; d’autres pays peuvent être victimes de ce type d’attaque, dont la France.
En effet, la France a également connu une augmentation des cyberattaques visant les institutions financières ces dernières années. Les pirates exploitent les vulnérabilités des systèmes informatiques, tentent de voler des informations sensibles et peuvent perturber les opérations bancaires.
La France, comme les autres pays, doit rester vigilante face à ces menaces et investir dans des mesures de prévention et de réponse adaptées. La sécurité numérique est un enjeu mondial qui nécessite une réponse globale et coordonnée pour assurer la protection des institutions financières et des individus contre les cyberattaques.
https://www.dgsi.interieur.gouv.fr/la-dgsi-a-vos-cotes/cyberdefense
