Un dindon sauvage entre dans un CHSLD beauceron

Les employés du CHSLD de Beauceville ont eu toute une surprise, samedi matin, lorsqu’un dindon sauvage a fracassé la fenêtre d’une chambre du deuxième étage de l’immeuble. Signe que l’espèce devient encombrante, ce qui inquiète aussi les producteurs agricoles.

h30h du matin alors qu’il n’y avait personne dans la chambre. Les employés ont alors fermé la porte. L’oiseau a repris ses esprits dans les minutes qui ont suivi et est ressorti par où il était entré », « texte » : « L’oiseau a fracassé la fenêtre du poste de garde du 2ème étage à 6h30 alors qu’il était il n’y avait personne à l’intérieur. la chambre. Les employés ont alors fermé la porte. L’oiseau a repris ses esprits dans les minutes qui ont suivi et est ressorti par où il était entré”}}”>L’oiseau a percé la fenêtre du poste de garde du 2e étage à 6h30 alors qu’il n’y avait personne dans la pièce. Les employés ont alors fermé la porte. L’oiseau a repris ses esprits dans les minutes qui ont suivi et est ressorti par où il était entré.explique le CISSS de Chaudière-Appalaches.

Un dindon sauvage a fait toute une scène au CHSLD de Beauceville, samedi.

Photo : avec l’aimable autorisation

Si l’événement semble anecdotique, James Allen, président de la fédération régionale UPA de Chaudière-Appalaches, assure avoir également constaté une présence accrue de la bête sur les terrains environnants au cours des dernières années. De Bellechasse à Saint-Georges, en passant par la Beauce, la dinde est partout, dit-il.

Il y a une surabondance de dindes et elles causent des dégâtsexplique le représentant de l’Union des producteurs agricoles (UPA).

Ils s’attaquent au foin et aux réserves alimentaires des producteurs, explique James Allen, ce qui peut entraîner d’importantes pertes financières et matérielles.

Depuis quatre ou cinq ans, c’est de pire en piresuggère M. Allen.

>>>>

Ouvrir en mode plein écran

James Allen est président régional de l’Union des producteurs agricoles de Chaudière-Appalaches.

Photo : Radio-Canada

De l’autre côté de la côte, dans la région de Québec, le dindon sauvage donne aussi de sérieux maux de tête aux producteurs.

Cela arrive très vite. Ils sont dans la région de Portneuf, alors on sait que ce n’est qu’une question de temps avant qu’on les retrouve à Charlevoix ou sur l’Île d’Orléansmentionne Yves Laurencelle, président de la fédération régionale UPA de la Capitale-Nationale–Côte-Nord.

Nous perdons le contrôle

Face à l’augmentation du nombre de volailles dans la région, l’UPA appelle donc le gouvernement à agir rapidement.

Nous devons vraiment contrôler la population de dindons sauvages, car nous perdons actuellement le contrôle sur cette population.déplore Yves Laurencelle.

La solution proposée par le Syndicat des Producteurs Agricoles ? Contrôle par la chasse.

Il faut autoriser une chasse un peu plus étendue, avec moins de restrictions et un peu plus de volume à tuer.croit M. Laurencelle.

Risques de biosécurité

Le dindon sauvage présente également un risque de biosécurité, assurent Yves Laurencelle et James Allen.

>>>>

Ouvrir en mode plein écran

Yves Laurencelle, président de l’UPA de la Capitale-nationale Côte-Nord

Photo : Radio-Canada

Même s’il n’est pas confirmé que les dindons sauvages puissent être porteurs de la grippe aviaire, qui a dévasté plusieurs élevages l’année dernière, les deux hommes estiment qu’un risque important existe.

Quand on parle de biosécurité, ces oiseaux se promènent d’une ferme à l’autre, ils vont d’un endroit à un autre donc cela devient un facteur de contagion ou une atteinte très grave à la biosécurité.dit Yves Laurencelle.

Quand la dinde erre partout, il y a de l’inquiétude [de la part] producteursajoute James Allen.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Le groupe Casino, en proie à de graves difficultés financières, a vendu 121 magasins à Auchan, Les Mousquetaires et Carrefour