Wall Street devrait ouvrir en baisse mercredi, accentuant ses pertes de la veille, avant les déclarations très attendues du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, en cours de séance.
Une demi-heure avant le début des échanges, les contrats ‘futures’ sur les indices new-yorkais reculaient de 0,2% à 0,3%, annonçant un léger repli en début de séance.
Les observateurs n’attendent pas d’annonce spectaculaire de la part du patron de la Fed lors du forum économique de l’université de Stanford, qui se tiendra en fin d’après-midi.
Le président de la banque centrale pourrait néanmoins fournir aux marchés de nouvelles indications sur son appréciation de la situation économique et sur les projets de l’institution en matière de taux.
Vendredi dernier, il a insisté sur le fait qu’il faudrait « plus de confiance » quant au retour prochain de l’inflation vers l’objectif de 2% pour engager de premières baisses de taux.
“Le président de la Fed est ainsi apparu vendredi nettement plus ‘centriste’, c’est-à-dire un peu moins accommodant que lors de son intervention en conférence de presse lors de la dernière réunion de la Fed”, souligne Alexandre Baradez, responsable de l’analyse de marché chez IG France. .
La prise de risque devrait également rester limitée en attendant la publication, en début de séance, de l’indice ISM des services, qui devrait montrer que l’activité est restée en légère expansion dans le secteur tertiaire en mars. .
Annoncé une heure avant l’ouverture, le fait que le secteur privé américain ait généré 184 000 nouveaux emplois en mars selon l’enquête ADP, un chiffre plus important que prévu, n’a pas eu beaucoup d’impact sur les marchés.
Les investisseurs restent également attentifs aux dernières évolutions du marché pétrolier, où le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) reste sur une tendance haussière, à près de 85,7 dollars le baril (+0,6%), en raison des récentes frappes israéliennes contre l’Iran.
À plus de 2 300 dollars l’once, l’or a atteint de nouveaux sommets historiques, démontrant que les investisseurs cherchent actuellement à protéger leurs portefeuilles face aux incertitudes économiques et géopolitiques actuelles.
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