La Russie pourrait tenir encore deux ou trois ans grâce à ses véhicules blindés

La Russie pourrait tenir encore deux ou trois ans grâce à ses véhicules blindés
Descriptive text here

Les Russes sont-ils aux prises avec cela ? Pas si vite. Nous vous le disions il y a quelques jours : les pièces d’artillerie se font plus rares sur le sol russe, malgré une machine de guerre qui décharge à toute vitesse des centaines de milliers d’obus et des lance-roquettes multiples, avec l’aide des usines nord-coréennes. En effet, Moscou produit mensuellement 250 000 projectiles pour son armée, soit 3 millions de cartouches chaque année selon les récents chiffres de CNN, mais disposait en février d’un peu moins de 5 000 pièces d’artillerie au sol pour les envoyer vers les positions ennemies, selon le Royal United Services Institute, un groupe de réflexion londonien cité par The Economist. Un bilan assez déséquilibré, un grain de sable qui pourrait gêner une vigoureuse avancée russe depuis la prise d’Avdiïvka.

Le reste sous cette annonce


La nature prend son temps…
j’aime cette annonce !


La nature prend son temps…
j’aime cette annonce !

Ukraine – Russie : les avions militaires de la guerre

Livraisons russes massives

Cependant, Moscou semble être en mesure de faire face aux problèmes logistiques. En témoigne une récente étude de l’Institut international d’études stratégiques (IISS), reprise par le site spécialisé méta-défense. Ce dernier établit qu’en deux ans de guerre, les Russes ont perdu 9 000 véhicules blindés et plus d’une centaine d’avions, mais peuvent compter sur un arsenal de récupération et de production pour soutenir l’effort sur le terrain. Les armées russes auraient ainsi reçu, en 2023, pas moins de 1 200 à 1 300 chars livrés par l’industrie de défense, et 2 400 véhicules de combat d’infanterie et véhicules blindés de transport de troupes.

Le reste sous cette annonce


La nature prend son temps…
j’aime cette annonce !

Pour établir ces chiffres, l’étude de l’IISS s’appuie sur l’évolution des images satellite des zones de stockage des blindés russes. Si les stocks de blindés diminuent depuis février 2022, après deux ans de guerre, cette baisse tend à se stabiliser, voire à s’inverser. L’arsenal est en grande partie composé de véhicules de l’époque soviétique : chars T-72, T-80, T-62 et même T-55, ainsi que des véhicules blindés BMP-1, MT-LB et BTR-70. , réhabilités voire modernisés. Dans le même temps, la production de nouveaux véhicules blindés (dont le T-90M et le BMP-3) augmente.

>>

Un char T-90M en parade à Moscou. ALEXANDRE NEMENOVAFP

Le reste sous cette annonce


La nature prend son temps…
j’aime cette annonce !


La nature prend son temps…
j’aime cette annonce !

Pour que l’approvisionnement, en flux tendu bien sûr, soit constant. Les auteurs de l’étude notent également que certains blindés endommagés au combat sont récupérés et ramenés vers des centres de tri et de réparation, d’autant plus facilement que les lignes de bataille avancent lentement.

Stabilisation des pertes

Les projections de l’étude indiquent que « La Russie est capable de soutenir la même intensité de combat qu’au cours des deux dernières années, pendant au moins deux ans, certainement trois, et peut-être même plus si la proportion de nouveaux véhicules blindés produits par l’industrie russe devait augmenter, ou si les pertes devaient diminuer », résume la méta-défense. Dans le même temps, l’état-major général des forces armées ukrainiennes a indiqué selon Newsweek lundi 25 mars que la Russie avait perdu 640 soldats au cours des dernières 24 heures : une baisse significative par rapport à il y a un peu plus d’un an. une semaine, lorsque Kiev affirmait que les pertes quotidiennes des troupes russes dépassaient régulièrement le millier.

Le reste sous cette annonce


La nature prend son temps…
j’aime cette annonce !

De sombres perspectives pour l’Ukraine, qui navigue en eaux troubles depuis le début de l’année. Une situation illustrée par la perte d’Avdiïvka en février et de plusieurs villages de l’oblast de Donestk dans les semaines qui ont suivi. Depuis que le flux d’armes américaines s’est tari, Kiev a signalé une grave pénurie de munitions et de pièces d’artillerie. Un déséquilibre qui pourrait lui valoir une défaite, si les alliés de Volodymyr Zelensky ne réagissent pas rapidement. « Nous sommes entrés dans une guerre de production » or « L’issue en Ukraine dépend de la manière dont chaque camp est équipé pour mener cette guerre »expliquait il y a quelques jours une Source au sein de l’Otan à CNN.

Une lueur d’espoir à l’horizon : l’arrivée imminente de projectiles de provenances diverses, dont le fameux « stock » acheté par un consortium de nations constitué autour de la République tchèque, et, selon le Wall Street Journal, des missiles ATACMS (Army Tactical Missile Système) longue portée. Mais le temps presse et les armes sont comptées.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Beaupréau-en-Mauges. L’aménagement du Bois Château dans les clous
NEXT La Commission européenne rejette l’aide d’État à Corsair