L’UDC Suisse ne veut pas de réforme énergétique ni de réduction des primes

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L’UDC Suisse ne veut pas de réforme énergétique ni de réduction des primes

Publié aujourd’hui à 11h46 Mis à jour il y a 7 minutes

“L’Etat devient de plus en plus vorace”, a déclaré le président sortant de l’UDC, Marco Chiesa, aux délégués de son parti, réunis samedi à Langenthal. Si l’État coûte de plus en plus cher, les citoyens auront de moins en moins d’argent en poche.

Selon Marco Chiesa, les autres partis gaspillent des milliards de francs en matière d’asile ou d’aide au développement. Le président sortant a ensuite lancé des piques contre l’Union européenne. «Nous ne devons pas signer avec l’UE», a souligné le Tessinois.

Et de poursuivre : « L’État s’engage dans de nouvelles dépenses, ce qui entraîne de nouvelles dettes et des impôts plus élevés. L’UDC ne donnera pas son accord. «Nous voulons que les habitants de ce pays aient plus d’argent pour vivre, mais pas le Berne fédéral», a poursuivi l’homme politique.

Non à la réforme énergétique

L’UDC suisse dit non à la réforme énergétique, soumise au peuple le 9 juin. Les délégués se sont prononcés contre la position de leur conseiller fédéral, Albert Rösti, venu défendre le paquet législatif.

Une pénurie d’électricité reste un risque majeur pour le pays, a déclaré le conseiller fédéral Albert Rösti. Il est important que la Suisse puisse augmenter sa production d’électricité, c’est la seule manière pour le pays de renforcer sa souveraineté, a-t-il poursuivi.

Aux sceptiques de ses propres rangs, il a promis que la loi ne permettrait pas que la Suisse soit couverte de centrales éoliennes et solaires. Des zones seront créées où une telle expansion sera possible.

En revanche, si la loi est rejetée, des demandes pour de telles installations pourraient être déposées partout. La loi canalise donc aussi. Par ailleurs, les projets ne pourront être réalisés qu’avec l’accord des communes concernées, a souligné le ministre de l’Énergie. La loi autorise les investissements, notamment dans les régions alpines.

Beaucoup d’équipements pour peu d’électricité

Les énergies solaire et éolienne ne garantissent pas un approvisionnement électrique sûr, a rétorqué la conseillère nationale et vice-présidente du parti Magdalena Martullo-Blocher. Il ne s’agit pas seulement de quelques éoliennes et installations solaires. Il faudrait plutôt 9 000 éoliennes et installations solaires sur une superficie cinq fois supérieure à celle du lac de Zurich.

Au cours d’un débat animé, de nombreux critiques et partisans du projet se sont exprimés. Le conseiller fédéral UDC Guy Parmelin a par exemple souligné que la loi était la seule alternative pour réduire la dépendance à l’égard de l’étranger et les risques de pénurie d’électricité.

De nombreux détracteurs craignent une dégradation des paysages et une perte d’autonomie des communes. Les villes très peuplées ne contribueraient que très peu à la production d’électricité. Une fois de plus, c’est principalement à la campagne que cela se produit, a déclaré le député zurichois Domenik Ledergerber. « Je ne veux pas que mon pays soit défiguré à cause de cela », a-t-il déclaré.

L’ancien conseiller national bernois Adrian Amstutz s’est également joint à la bataille oratoire: «Avec un non, nous n’allons pas construire une nouvelle centrale nucléaire demain.» En attendant, des mesures telles que celles prévues dans la réforme de la loi sur l’énergie sont nécessaires.

La direction du parti avait recommandé aux délégués de voter non. De nombreux membres des Chambres fédérales se sont prononcés en faveur du oui. Finalement, les délégués ont décidé de voter non par 242 voix contre, 149 et six abstentions. Une proposition de vote libre n’avait aucune chance auparavant.

Non à « l’initiative de réduction des cotisations » du PS

Samedi, les délégués suisses de l’UDC ont également dit non à l’initiative du Parti socialiste (PS) visant à réduire les primes. Le texte, également soumis au vote le 9 juin, recommande aux assurés de ne pas consacrer plus de 10 % de leurs revenus au paiement des primes d’assurance maladie. Si cette limite est dépassée, la Confédération et les cantons devraient intervenir en réduisant les primes, la Confédération d’au moins deux tiers.

L’UDC tire depuis longtemps la sonnette d’alarme sur la perte du pouvoir d’achat et lutte sans relâche contre une politique fiscale qui réduit le pouvoir d’achat de la population, a déclaré le conseiller national et vice-président genevois. présidente de l’UDC Céline Amaudruz.

L’initiative du PS est « une fausse bonne idée de plus », qui vient s’ajouter à la longue liste de nouvelles taxes pour la classe moyenne. La proposition, séduisante à première vue, entraînera des coûts cachés, des pertes d’emplois et des augmentations de prix, a-t-elle poursuivi.

Le comité directeur du parti a recommandé aux délégués de voter non. La base de l’UDC a clairement suivi cette proposition par 321 voix contre 9.

Initiative du Centre « Pour des primes moins élevées » soit

Comme celle du PS, l’initiative du Centre « Pour une baisse des primes » n’a pas trouvé grâce aux yeux des délégués de l’UDC samedi. La base du parti a décidé de dire non au texte, soumis au vote le 9 juin.

Avec cette proposition du Centre, la Confédération et les cantons sont incités à prendre des mesures, de concert avec les acteurs du système de santé, lorsque les coûts de santé augmentent trop fortement par rapport à l’évolution des salaires. Ce serait le cas si la croissance des coûts par assuré était supérieure d’un cinquième à l’évolution des salaires nominaux.

“Qui ne souhaite pas une baisse des primes d’assurance maladie, une réduction des coûts des soins de santé ?” » a demandé la conseillère d’État de Saint-Gall Esther Friedli (UDC). Mais à y regarder de plus près, la demande s’avère mauvaise, selon elle.

L’initiative ne dit absolument rien sur la manière de réduire les coûts et les conséquences qui en découleraient. Dans le pire des cas, l’initiative conduirait à un rationnement du système de santé, poursuit la Saint-Galloise.

Contrairement à l’initiative, le contre-projet indirect intègre des objectifs de coût et de qualité dans l’assurance maladie obligatoire. Cela devrait permettre d’arrêter l’évolution des coûts, estime l’homme politique. En outre, il convient de prendre en compte non seulement l’évolution des salaires, mais également l’évolution démographique et le progrès technologique. Les délégués ont décidé de recommander non par 329 voix contre 11 et 3 abstentions.

L’assemblée des délégués étant déjà occupée, le comité du parti a décidé seul de recommander oui au quatrième objet du vote du 9 juin, l’initiative «Pour la liberté et l’intégrité physique», lancée dans le contexte du Covid-19 par les Suisses. Freedom Movement, et qui entend exclure toute obligation vaccinale.

ATS

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