Le 21 janvier dernier avait lieu l’exposition Laetitia Bernard à la médiathèque Vernisson. Elle révèle son talent d’artiste à travers le prisme de la photo d’art argentique noir et blanc ou numérique couleur. Timide, c’est à travers le reflet de l’eau qu’elle nous fait découvrir la ville de Minsk, en Biélorussie, lors d’un stage sur le tabou organisé par les associations Graph et Roudel à Berlin, Minsk et Carcassonne. Choisissant la vie dans la rue, les gouffres dans les flaques révèlent sa beauté et diluent sa dureté dans la réalité floue, son impermanence aux éléments, l’indifférence du monde.
Laetitia Bernard a aiguisé son regard photographique au sein du graph (groupe de recherche et d’animation photographique) à Carcassonne, qui a pour objectif d’organiser des activités culturelles, artistiques, pédagogiques d’insertion et de lutte contre l’exclusion, de création et de développement de pratiques amateurs utilisant l’image sous toutes ses formes. La culture, Laetitia y baigne. Elle habite à Raissac-sur-Lampy et travaille depuis 2017 dans la communication depuis 2017 [t] S et Eburomagus. Depuis 20 ans, ses œuvres sont exposées dans de nombreux lieux de l’Aude et de Bordeaux. Elle obtient le Grand Prix des toques et clochers en 2004 et participe à plusieurs reprises aux parcours photos. Ses photos et livres empreints de poésie gagnent à être vus.
