Via Melba du Gers et Seigneur du Gersun peu de Sud-Ouest est présent ce week-end à Vincennes. Propriétés de deux amis Jean-Michel Rancoule, ancien ailier emblématique du Stade Toulousain, et Jean-Pascal Bragato, éleveur basé à Saint-Antonin (32), Melba du Gers et Seigneur du Gers représentent la prochaine génération pour ceux qui ont eu une grande joie ces dernières années avec Aubrion du Gers et Jeu propre notamment : «Pour l’instant, les deux qui courent ce week-end n’ont pas la qualité de nos anciens champions, mais c’est valorisant d’avoir des jeunes qui vont tenter de se hisser au plus haut niveau.» rappelle Jean-Pascal Bragato, qui ne veut pas s’enthousiasmer pour sa très longue carrière d’éleveur et de propriétaire. Mais sans prédire l’avenir, Melba du Gersrécent lauréat du Prix Gélinotte en début d’année à Vincennes, soulignera la longévité de l’élevage de Jean-Pascal Bragato, l’homme à l’origine du « Gers » : «Sa mère, Chiloéqui était déjà sous nos couleurs, avait brillé au trot monté, puis nous avons dû l’arrêter suite à un problème au genou. Elle est toujours la sœur de Blé gersois. Celui-là aussi était un sacré cheval, qui après avoir brillé en France où il a notamment battu Jeu propre en finale du GNT, a également remporté à deux reprises le Grand Prix d’Oslo (Gr. I). Avec Jean-Michel Rancoule, on a même eu la grand-mère, Moorea. Nous avons parcouru l’alphabet. Et pareil pour Seigneur du Gersc’est une souche de mon élevage depuis une trentaine d’années depuis sa mère, Elle vient du Gers est une sœur deAubrion. J’avais déjà une arrière-grand-mère, Targa du Challange. Ce dernier a fait Quinoamère de Bléet Je viens qui est la mère deAubrion etElle vient. Concernant Seigneur du Gersla souche remonte à plus de trente ans. Pour l’instant, nous en sommes satisfaits, mais ce n’est pas facile tous les jours.»
Melba et Lord, dans le costume des favoris
En piste samedi dans le Prix Roquépine, Melba du Gers repartira sans doute avec les faveurs des parieurs, elle qui vient de s’imposer à ce niveau le 5 janvier : «Elle n’était pas précoce et nous l’avons conduite à l’automne. Elle n’a fait que progresser au fil de ses sorties. Elle nous plaît et nous a même surpris l’autre jour en gagnant très bien. Maintenant, il va encore falloir battre la jument de Sébastien Guarato (Amérique magiqueNDLR), mais il faut finir dans les trois premiers. Quant à Seigneur du Gersil a également marqué les esprits lors de sa récente victoire et semble en mesure de le confirmer. Par son modèle, il est élégant et a l’air.»