le gouverneur de la Banque de veut « récupérer les 300 milliards d’euros » investis hors d’Europe

le gouverneur de la Banque de veut « récupérer les 300 milliards d’euros » investis hors d’Europe
le gouverneur de la Banque de France veut « récupérer les 300 milliards d’euros » investis hors d’Europe

L’investiture de Donald Trump a donné des idées au gouverneur de la Banque de . Présent au Forum économique mondial de Davos, François Villeroy de Galhau s’est félicitée l’intervention d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, ce mardi 21 janvier, au micro de BFM Business.

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« Elle a dit que nous, Européens, resterons fidèles à nos valeurs, aux règles de droit. Simplement, nous devons être plus offensifs dans notre façon de les défendre. Et puis elle a élaboré un programme pour changer l’Europe, accélérer la croissance et l’innovation en Europe. »se félicita-t-il.

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Il souhaite rappeler que le sort des Européens “ne dépend pas des Américains et des Chinois” et que c’est donc « Il est temps d’activer les leviers dont nous disposons en Europe pour investir ». Le gouverneur de la Banque de France cible l’épargne privée, qui serait “abondant” sur le Vieux Continent et ne profiterait pas suffisamment aux entreprises européennes.

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« Nous ne manquons pas de capitaux, mais nous manquons de marchés de capitaux »

Il y a « 300 milliards d’euros d’épargne des Européens qui investiront hors d’Europe et d’abord aux Etats-Unis »se lamente-t-il. Donc, « Nous ne manquons pas de capitaux, mais nous manquons de marchés de capitaux et d’une manière générale d’une intermédiation financière qui est bien plus forte aux États-Unis ». Et lancez : « Récupérons ces 300 milliards pour répondre aux besoins d’investissement que nous avons en Europe. Notamment dans la transition climatique et numérique ».

Cette idée n’est pas nouvelle, mais n’a jamais abouti. Le Figaro rappelle qu’un rapport de la Direction générale du Trésor en avril dernier souligne que « Ni les budgets publics ni les bilans bancaires ne pourront soutenir cet effort d’investissement à grande échelle ». Si l’argent dont l’Europe a besoin ne peut provenir de subventions publiques, de crédits d’impôt ou de prêts accordés par les banques, il reste une piste : l’épargne des Européens. C’est en tout cas le raisonnement du gouvernement de la Banque de France : « Faire le meilleur de ce que font les Américains, c’est-à-dire mettre la finance au service de l’économie. ».

 
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