Par conviction ou par nécessité, ils exploitent le système D et activent leurs réseaux pour voyager, voire s’intégrer sur la scène européenne.
Comment les artistes russes ont-ils vécu la guerre en Ukraine, l’exil qu’elle a provoqué ou l’ostracisme qui les a frappés dans les mois qui ont suivi ? « Ils sont tous chez nous ! Ou du moins, ils sont tous passés par chez nous. »répond Alexandre Vishnevski. Ce Franco-Russe, né à Kharkov en Ukraine, vit depuis longtemps à Paris et travaille dans la communication mais travaille à la tête de « L », l’association qui leur ouvre les portes de la L Galerie à Ménilmontant et du Studio Albatros. . à Montreuil. « Ils sont arrivés les premiers, en masse, depuis la guerre, le plus souvent en France, soit près de 70 artistes chez nous depuis 2022. La vie artistique elle-même a continué à être assez active à Moscou. Il y a des expositions, des artistes vendent. Ceux qui ont quitté la Russie ne l’ont donc pas fait parce qu’ils n’étaient pas en mesure de travailler. Ils sont partis pour des raisons politiques au sens large, du désaccord général à la protestation, ou encore pour éviter d’être mobilisés et le danger de…
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