L’opéra conçu par Charles Garnier organise tout au long de l’année une série d’événements à l’occasion de son 150e anniversaire. En 2027, il fermera sa scène pour deux ans de travaux de rénovation.
Les essentiels du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve la meilleure actualité régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en contact avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse email pour vous envoyer la newsletter « Les incontournables du jour : notre sélection exclusive ». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien présent en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Il se dresse au cœur de Paris depuis 1875. Commandé par Napoléon III, l’opéra a été conçu par Charles Garnier pour illustrer le prestige de l’Empire jusque dans les moindres détails. « C’est très cosy d’assister à l’ambiance d’un dressing. Vous voyez la soie avec le motif qui a été repris exactement. C’est le modèle que voulait Richard Garnier. explique Jean-Jacques Serres, guide conférencier
Avec ses 11 000 mètres carrés, il était, au XIXème siècle, le plus grand opéra du monde. « Pour vous donner une idée de la taille de la scène, le bâtiment de la Comédie-Française entière s’adapte à la scène du Palais Garnier »souligne le guide touristique.
Classé Monument Historique, l’Opéra Garnier ou Palais Garner est resté inchangé depuis 1923 à l’exception de son plafond. Cette fresque monumentale de 220 mètres carrés a été peinte par Marc Chagall il y a 60 ans. Une œuvre confiée à l’artiste par le ministre de la Culture de l’époque, un certain André Malraux.
A la fin du XIXème siècle, le Palais Garnier s’est fait une place au cœur du quartier des affaires lors de la restructuration de Paris menée par le baron Haussmann. Pour cela, “il a d’abord fallu détruire des maisons des XVIIe et XVIIIe siècles pour construire ce qui deviendra le plus grand opéra du monde”, explique Jean-Jacques Serres.
Depuis, ce patrimoine historique abrite les légendes les plus célèbres de la capitale. Comme cette croyance en l’existence d’un lac souterrain qui serait alimenté par une rivière ou encore la présence d’un fantôme : le fameux fantôme de l’opéra conté par Gaston Leroux.