Le « tu sais » du jour. Savez-vous ce qu’a de particulier un portrait d’un écrivain nancéien ?

Le « tu sais » du jour. Savez-vous ce qu’a de particulier un portrait d’un écrivain nancéien ?
Le « tu sais » du jour. Savez-vous ce qu’a de particulier un portrait d’un écrivain nancéien ?

Un élément insolite illustre l’attachement de cette auteure à Nancy : son portrait réalisé par Constance Mayer, conservé au Musée des Beaux- de Nancy, la représente avec une lyre. Il témoigne de son double statut d’égérie et de créatrice, une rareté pour les femmes de son époque.

Élise Voïart, figure méconnue du romantisme français, a néanmoins marqué l’histoire littéraire par son engagement intellectuel et son parcours singulier. Née à Nancy en 1785, elle grandit dans un environnement bouleversé par la Révolution française. Devenue orpheline de son père à l’âge de sept ans, elle développe en autodidacte une passion pour la lecture, s’imprégnant des idées des Lumières.

Ce goût des lettres l’accompagne tout au long de sa vie.

Mariée à Jacques-Philippe Voïart, amateur d’art, elle fréquente les cercles intellectuels de l’époque, notamment à Choisy-le-Roi, où elle tient un salon littéraire. Elle a commencé par traduire des auteurs allemands et anglais avant de publier ses propres ouvrages. Ses romans, comme La Femme ou les six amours lui vaut le prix Montyon de l’Académie française en 1828, témoignant de sa reconnaissance dans le monde littéraire.

Installée à Nancy après son veuvage en 1842, Élise Voïart trouve refuge dans l’écriture jeunesse et les romans historiques régionaux. Elle devient la première femme élue à l’Académie Stanislas, symbole de son influence dans la vie intellectuelle lorraine.

 
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