Un pont culturel entre le Vietnam et la

Un pont culturel entre le Vietnam et la
Un pont culturel entre le Vietnam et la France

Le Courrier du Vietnam donne aujourd’hui la parole à François Bibonne, réalisateur franco-vietnamien, passionné par ses origines. Il y a quatre ans, il a décidé de capturer l’essence de la musique classique vietnamienne dans un documentaire intitulé Il était une fois un pont au Vietnam (C’était un pont au Vietnam).

>> Un Français d’origine vietnamienne qui découvre le pays de sa grand-mère

>> François Bibonne et son aventure musicale au Vietnam

>> Il était une fois un pont au Vietnamun documentaire musical qui fait vibrer le public

>> La Symphonie gagnenouveau projet de François Bibonne

Depuis le 17 décembre, cette œuvre est diffusée sur FPT Play pour une durée de deux ans. A travers cette aventure cinématographique, François Bibonne porte un message d’espoir et d’encouragement aux jeunes réalisateurs, qu’ils soient au Vietnam ou à l’étranger.

François Bibonne:

Je suis très ému de voir mon film Il était une fois un pont au Vietnam sur la première plateforme de streaming au Vietnam, FPT Play.

Pendant deux ans, 100 millions de Vietnamiens pourront découvrir cette quête des origines vietnamiennes à travers la musique classique… et rencontrer ces personnages attachants qui m’ont accueilli avec tant de tendresse. C’est de bon augure pour les jeunes réalisateurs indépendants : partir de rien, il est possible de tout faire.

Le plus grand obstacle est la tentation d’abandonner, de penser que la solitude est un signe d’échec, de croire ceux qui nous disent que nous sommes têtus et qu’il faut passer à autre chose. Une partition peut se lire à l’infini, elle trouve toujours une meilleure interprétation. Le pianiste doit « reposer » son jeu, mijoter sa mémoire, pour mieux ensuite attaquer un morceau difficile. Cela pourrait prendre des mois, des années. Cette démarche au long cours est la même pour l’artiste plasticien : combien de versions avant d’arriver à celle qui sera diffusée ?

Et il y a un travail d’équipe. Je ne peux pas remercier suffisamment tous ceux qui m’ont aidé. A chaque fois que je regarde ce film, j’ai l’impression d’appartenir à cette petite famille qui m’a appris à devenir réalisateur, et je me souviens de tous ces publics qui ont eu la patience de me conseiller lors des premières projections.

Une bonne nouvelle est toujours le début d’une nouvelle aventure, comme une bague en entraîne une autre. Ce film mériterait une diffusion plus internationale, avec la participation de 5 , Canal+, Netflix.

CVN

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Olivier Norek, un écrivain emporté par le tourbillon des prix littéraires
NEXT D’où vient Bye Bye ? – CHRONOMISTES – estrieplus.com | Journal Web