Par
Raphaël Lardeur
Publié le
3 janvier 2025 à 18h45
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Dans le sillage du mouvement #MeToo et de la libération de la parole sur les violences sexuelles et sexistes, le journal Le monde a publié une chronique. C’était le 9 janvier 2018. Une centaine de femmes défendaient le « la liberté d’embêter, essentielle à la liberté sexuelle ».
Catherine Deneuve faisait partie des signataires. Juste avant de passer à 2025, sa fille, Chiara Mastroianni, a révélé dans le journal Corriere della Serale «grosse dispute» provoquée par ce texte.
Mettre en contexte
Dans les colonnes du quotidien italien, l’actrice de 52 ans s’est confiée « je voulais mourir« (en français, qu’elle « avait envie de mourir ») lorsqu’elle a appris l’existence de cette plateforme.
« Elle s’est fait avoir sur ce coup-là », croit-elle encore. « Le texte, me semble-t-il, est arrivé au mauvais moment et cela a été écrit avec leurs pieds par des gens qui, je pense, n’étaient pas très bien intentionnés. »
La tribune a créé de fortes tensions entre les deux femmes. ” Mais nous n’avons jamais eu de disputes au point de ne plus nous parler », explique Chiara Mastroianni.
« Je pense que les actrices de cette génération, de cette beauté, ont vu et subi des situations où personne ne se demandait : est-ce que ça arrive ou est-ce que ça n’arrive pas ? », met l’actrice qui a joué dans Les enfants des autres (2022) ou encore dans Marcello Mio (2024).
Catherine Deneuve s’est excusée
En 2018, quelques semaines après la publication de cette tribune et face aux nombreuses critiques, Catherine Deneuve présentait ses excuses.
Des regrets pour “toutes les victimes d’actes odieux qui ont pu se sentir attaquées” par ce texte. « Rien dans le texte ne prétend que le harcèlement est une bonne chosesinon je ne l’aurais pas signé », a-t-elle conclu en disant.
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