Dans les commerces de Crozon, “il y a très peu de postes vacants”

Dans les commerces de Crozon, “il y a très peu de postes vacants”
Dans les commerces de Crozon, “il y a très peu de postes vacants”

Signe d’un secteur majeur d’activité de Crozon en plutôt bonne santé, “il n’y a quasiment pas de postes vacants commerciaux” à Crozon, apprécie Emmanuel Mullot, ancien gérant de Carrefour Contact, rue Alsace-Lorraine, et président, pendant trois ans, de la CAP. Association commerciale de Crozon, au sein de laquelle il continue de travailler. « Cela ne veut pas dire que toutes les entreprises se portent bien, mais qu’il y a du chiffre d’affaires. Une fenêtre ne reste jamais vide longtemps.

Une taxe sur les locaux vacants ?

Yann Cusset rejoint l’observation du membre du CAP Crozon. Mais s’il se réjouit des quelque 90 commerces actifs dans le centre-ville, le délégué au commerce de Crozon-Morgat ne cache pas son agacement d’en voir d’autres sans vie à l’intérieur. Notamment rue Poulpatré, « où les commerces donnent l’impression d’un état d’abandon. A la mairie, nous souhaitons redynamiser cette ancienne voie principale d’accès à la place de l’église. Un projet de rénovation a également démarré à l’entrée de la rue. “Mais dans d’autres commerces vides, c’est compliqué quand les propriétaires ne s’en occupent plus.” Pour stimuler les travaux de rénovation, la mairie n’exclut pas la possibilité d’une taxe sur les locaux vacants.

Des loyers trop élevés

Les loyers élevés représentent un autre obstacle aux installations dans des espaces commerciaux inoccupés. « Il y a un grand espace commercial en centre-ville qui est vide depuis plus de dix ans. Son propriétaire demande 4 000 € de loyer. C’est fou ! Il est impossible d’attirer de l’activité à Crozon avec un tel poids de loyer dans le chiffre d’affaires », observe un représentant d’une étude de notaire.

« Un autre demande 1 500 € par mois pour un local de 70 m2. Encore une fois, il n’y a pas de candidat. Moins loin cependant de la moyenne de 20 € le m2 autour de la place de l’Église, épicentre du commerce traditionnel crozonais, pour des locaux de 100 m2 maximum. « On retrouve à peu près les mêmes prix en bord de mer à Morgat. La différence est qu’il s’agit pour beaucoup de baux précaires, renouvelables tous les trois ans et sans possibilité de création de propriété commerciale, comme le permettent les baux commerciaux traditionnels.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Comment la Russie prépare son armée à la guerre contre le Japon et la Corée du Sud
NEXT l’évaluation de la sécurité du réveillon du Nouvel An