Applaudissements finaux pour l’emblématique et coloré Mur de Bourges, où 41 artistes ont laissé une trace éphémère

L’histoire du Mur (urbain modulaire et réactif) commence bien avant la première fresque de Bourges. Le premier sketch date de 2013. Nathalie Loirot, celle qui deviendra présidente du collectif, était à l’époque à Paris. Artiste indépendant, il redécouvre les graffitis de la Tour Paris 13, un bâtiment voué à la destruction, proposés à une centaine de street artistes. « De retour à Bourges, j’ai dit à mes amis que je venais de voir quelque chose de fabuleux », se souvient-elle. Avec l’accord de l’Agglomération Bourges Plus, la première bombe a été lancée sur le mur de la Salle des Armes, à Lahitolle.

« Le plus beau MUR de » et de Navarre

En 2014, avec le soutien du maire de l’époque, Pascal Blanc (avril 2014-juillet 2020), il suit l’œuvre monumentale de la Tour bleue aux Gibjoncs, réalisée par les graffeurs Disk, Zomeka et Morne. Puis est venue l’envie de pérenniser la chose : trouver un lieu permanent pour accueillir cet art éphémère.

Nathalie Loirot (Urb’Annales), Jean Faucheur (MUR no1) et Frédéric Charpagne (adjoint municipal à la culture en 2017), devant le premier MUR.

Le concept du Mur d’Oberkampf a été retenu, une œuvre d’art située dans le 11ème arrondissement de Paris, librement inspirée des affichages publicitaires et de leur fréquence. « Une fois qu’une fresque est créée, elle reste deux mois, puis une nouvelle apparaît. Une superposition d’œuvres éphémères”, résume Nathalie Loirot. Surnommé par l’un de ses créateurs, l’artiste Jean Faucheur, le Mur de Bourges, dix-huitième du nom, était né.

 
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