l’essentiel
Son deuxième mandat de trois ans à la tête de l’EPCC du musée Soulages s’achève fin juin. Arrivé en 2009 pour assurer le développement du musée, Benoît Decron ne briguera pas un troisième mandat.
J.J’ai 65 ans, je pourrai faire valoir mes droits à la retraite en février 2026, donc je ne vais pas attendre pour demander une dérogation ou quoi que ce soit pour faire encore trois ans… » Au terme de son deuxième mandat de trois ans en tant que directeur de l’EPCC du musée Soulages, qui gère le musée depuis 2019, composé de représentants de l’Etat, de la Région, de l’Agglomération et du musée, Benoît Decron doit accueillir son successeur. en tant que directeur. ce serait le 1er juillet.
Assunto nel 2009 da Rodez Agglomération
En effet, une grande page va être tournée pour le musée, devenu en dix ans la véritable porte d’entrée du tourisme à Rodez. Recruté en 2009 par l’Agglomération, Benoît Decron a largement contribué à la construction du musée Soulages, qui a ouvert ses portes en mai 2014, et à la valorisation de l’œuvre de Pierre Soulages, avec qui il s’était lié d’amitié. Cette décision a été ratifiée la semaine dernière lors d’une réunion de l’EPCC.
Un appel d’offres sur lequel travaille l’EPCC sera diffusé sur les chaînes culturelles et le ministère de la Culture. Il appartient au conseil d’administration de valider cette nouvelle nomination. « Je pourrais être là pour assurer le bardage pendant que j’effectue d’autres missions pour le musée, auquel je reste très attaché », glisse Benoît Decron qui, en attendant, prépare la prochaine exposition temporaire du musée, intitulée « Geneviève Asse, le bleu emporte tout ce qui passe ». Elle sera visible du 24 janvier au 18 mai. Il pilote également le prochain Été ruthène, le dernier qu’il devrait présenter en tant que réalisateur et qui sera dédié à l’amie de Pierre Soulages, l’artiste Agnès Varda.
Quid d’Alfred Pacquement ?
Une question sans réponse demeure. Comme Benoît Decron, le président de l’EPCC Alfred Pacquement arrive également au terme de son deuxième mandat de trois ans à la tête de l’EPCC. Est-ce que ça va rester, ça ne va pas rester ? Ce dernier, qui aura 76 ans cet été, dirige une présidence “volontaire”il a simplement répondu comme ça “la question n’était pas pertinente”. S’il devait exprimer sa volonté de ne pas poursuivre sa mission à la tête de l’EPCC, il appartiendrait également au ministère de la Culture de faire une proposition.
Quoi qu’il en soit, alors que le musée Soulages est bien implanté dans la ville et verra probablement le seuil des 1 500 000 visiteurs accueillis dépassé en 2025, une période de grands changements s’ouvre.