Le secteur du rayonnement et de la création Internet représentera près de 6,5 milliards d’euros en France en 2024, soit 0,16% du PIB, selon une étude publiée mardi, la première consacrée spécifiquement à ce marché en France. Commandé par les organisateurs de la Paris Creator Week, dont la première édition a réuni mardi et mercredi près de 2 000 protagonistes de ce pan de l’économie numérique, ce rapport place la France à la 3e place européenne, derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Ce qui compte le plus dans leurs revenus, ce sont les collaborations commerciales. »
Selon les données compilées par la société indienne Coherent Market Insights, environ 300 000 créateurs de contenu, qui comptent entre 1 000 et plus d’un million d’abonnés sur leurs réseaux, ont contribué à ce chiffre. Ce qui représente juste “la pointe de l’iceberg”estime Marc Lesage Moretti, fondateur de l’événement, car il n’inclut pas les revenus liés à ces contenus générés par des plateformes comme YouTube ou Tiktok, ni ceux des agences d’artistes comme Webedia ou Bump. Avec un taux de croissance annuel estimé à environ 25 % par an, l’étude prédit que les influenceurs vaudront près de 30 milliards d’euros en France d’ici 2031.
Par Marc Lesage Moretti, « On voit vraiment émerger des créateurs de micro-contenus, c’est-à-dire ceux qui ont entre 10 000 et 100 000 abonnés toutes plateformes confondues » et qui aujourd’hui « pouvoir vivre ». « Ce qui pèse le plus dans leurs revenus, ce sont les collaborations commerciales » avec des panneaux, continuez et “Ils ne dépendent plus exclusivement, comme c’était le cas il y a quelques années, des revenus des plateformes.”
Cet écosystème a également contribué à la création d’environ 1,5 million d’emplois directs (créateurs de contenus et professionnels qui les accompagnent, environ 29 % du total) et indirects (marketing, équipements dédiés, relations commerciales…) en France. , estime la relation.