Scones, pudding et gâteaux. Cet automne, l’animatrice Anne-Marie Withenshaw a lancé une gamme de produits sucrés – mais « pas trop ! » – rendant hommage à ses origines britanniques, et surtout, à la mémoire de sa grand-mère paternelle, Sylvia Bloom. A l’approche de Noël, elle nous parle de la place que tiennent les desserts dans ses traditions de fêtes en famille.
Publié hier à 11h00
“En termes de nourriture, c’est complètement fou”, raconte Anne-Marie Withenshaw, avant de se lever pour poser la main sur son téléphone portable, où elle fait défiler les photos jusqu’au 25 décembre, date à laquelle on fête toujours Noël avec la famille de son père. famille, comme le font la plupart des Britanniques, dit-elle. Sur l’écran apparaît une photo prise chez sa tante d’une grande table entièrement recouverte de desserts. « Et nous ne sommes pas 26 ! », précise l’animateur de C’est juste la télé.
Parmi la gamme de gourmandises, on retrouve des sablés ou des biscuits au pain d’épices, car “s’il n’y a pas de biscuits sur la table, ce n’est pas Noël, c’est triste, très triste”, s’amuse Anne-Marie Withenshaw, qui a reçu La presse chez elle.
Le pudding est également un incontournable. « Pour les Anglais, il y a un pudding pour tout. Il y a un pudding de Noël, un pudding du dimanche, un pudding au caramel gluant… », énumère celui qui est né d’un père d’origine britannique et d’une mère québécoise.
Lorsqu’elle a décidé de lancer sa propre gamme de produits surgelés, il était évident qu’il existerait une version de ce dessert. Mais la gourmandise anglaise qu’elle a voulu avant tout mettre en valeur avec sa marque Withenshaw by Anne-Marie, c’est le scone.
Recette familiale
Lorsqu’elle a contacté l’équipe de Sobeys, c’est de cette friandise offerte aux Britanniques à l’heure du thé qu’elle leur a parlé pour la première fois. Heureusement, l’entreprise derrière la marque IGA cherchait à développer ce produit. «C’était un match parfait», résume Anne-Marie Withenshaw, qui estime que les Québécois adoptent de plus en plus l’heure du thé.
« Il y a quelque chose de réconfortant dans ce moment. Et en même -, se divertir à l’heure du thé est une façon si simple de vivre l’expérience de l’hospitalité. Il n’y a pas de dîner à préparer », souligne-t-elle, émettant l’hypothèse que la popularité de la série La Chronique des Bridgerton contribue peut-être aussi à cet engouement.
Les scones de sa collection se déclinent en trois saveurs, dont une version salée.
«Je suis super fière du résultat car ils sont faits à la main, à Montréal, selon la recette de ma grand-mère», confie-t-elle en montrant son portrait, accroché dans sa cuisine. «C’était une séance photo que nous avons faite pour Chatelaine Il y a 15 ans. C’était la première fois que ses recettes étaient partagées dans les médias. Suite à cette publication, il y a eu quelques demandes. Je lui ai fait une pavlova dans l’émission de Marina [Orsini]. Je suis allée chez Ricardo, chez Louis-François Marcotte», raconte celle qui a animé plusieurs émissions consacrées au monde culinaire au cours des dernières années.
Pour toutes les occasions
Si les desserts sont à l’honneur sur la table des Withenshaw à Noël, Sylvia Bloom n’a pas attendu cette occasion particulière pour les cuisiner. Chaque week-end, lorsqu’elle recevait sa famille, elle préparait « un minimum de quatre desserts » pour satisfaire les goûts – et respecter les allergies – de ses convives.
Ma grand-mère avait toujours des gâteaux qu’on mange en milieu d’après-midi sans raison, juste parce que c’est festif !
Anne-Marie Withenshaw
Ce sont les souvenirs qu’elle avait en tête lorsqu’elle développait ses scones, gâteaux et puddings surgelés prêts à être dégustés après seulement quelques minutes de cuisson. « Je voulais que les gens puissent se dire : ‘Je me gâte, même si c’est jeudi.’ Mais en même -, je voulais que les produits soient beaux et festifs et ne soient pas gênants à offrir aux invités », explique-t-elle.
À la mémoire de son père
Ce projet entrepreneurial couve dans la tête d’Anne-Marie Withenshaw depuis plusieurs années. Cependant, il a grandi lorsque son père est tombé malade. «Quand il est décédé, j’ai pensé que c’était une belle façon d’honorer son nom et celui de ma grand-mère. »
« Souvent, lorsque je vis quelque chose de dérangeant ou de triste, mon réflexe est de travailler, de faire des choses, d’être en action », poursuit-elle.
La perte de son père l’a également amenée à s’interroger sur la façon de prodiguer des soins. De sa propre expérience est né Quand les rôles sont inversésune série documentaire qui sera présentée l’hiver prochain sur ICI Tou.tv Extra.
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