« De la Creuse à Paris, du Val-de-Marne aux plateaux de télévision, Rachida est partout aux côtés de nos candidats », se félicite le porte-parole de Renaissance, Loïc Signor. Sur ce petit terrain de basket en plein air dévoré par les moustiques, au fin fond du Val-de-Marne, qu’on est loin de l’or de la rue de Valois ! Avec sa verve habituelle, la ministre se donne à fond, n’esquive aucune question.
« Nous recherchons le printemps qui fera bouger les électeurs », explique l’un de ses conseillers. Quitte à se faire harceler pendant deux heures par une quarantaine d’électeurs. Dans ce premier tour, chaque voix comptera, et Rachida Dati ne néglige aucune forme de mobilisation, elle qui sillonne les quatre coins de la France depuis deux semaines.
La grande idée de Rachida Dati : assurer une majorité à ce nouveau bloc qu’elle constitue en coulisses et qui réunirait les députés de la majorité présidentielle et de la droite. Le ministre discute avec tout le monde : Gérard Larcher, Michèle Tabarot et même Éric Ciotti », ajoute un élu qui lui est proche.
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Ce nouveau bloc regrouperait les députés de la majorité présidentielle et de la droite
A quelques personnalités politiques gagnées à sa cause, la ministre aurait dévoilé, sur un ton confidentiel, son projet ourdi avec le président de la République de placer Gérard Larcher à Matignon, et de conserver le ministère de la Culture. Mais l’hypothèse est un trou de souris. Car, à supposer que le RN n’obtienne pas la majorité absolue, Gabriel Attal acceptera-t-il de céder sa place, après avoir tant travaillé ? Un proche du ministre répond, lapidairement : « Il n’aura pas le choix ».
